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      Les Trophées des Meilleures Franchises de France 2024 vus par le partenaire Simon Associés
      5 min

      Découvrez l’interview de François-Luc Simon, Avocat Associé Gérant de Simon Associés réalisée à l’occasion de la remise des « Trophées des Meilleures Franchises de France 2024 » au salon Franchise Expo Paris le 17 mars dernier.

      François-Luc Simon, bonjour.

      Bonjour.

      Pour la deuxième année consécutive, le cabinet Simon Associés est partenaire des Trophées des Meilleures Franchises de France. Pour quelles raisons le cabinet Simon Associés a-t-il décidé de s’associer à l’événement ?

      D’abord parce que c’est un événement qui se fonde exclusivement sur la méritocratie. Et je crois, en ce qui me concerne en tout cas, qu’il n’y a rien de plus important que la méritocratie. Je n’ai pas besoin de commenter, de défendre la raison pour laquelle, tellement c’est évident, la raison pour laquelle la méritocratie, c’est important. Et c’est important dans la franchise comme ailleurs. En plus, nous avons des partenaires institutionnels, donc de qualité, des gens très sérieux. C’était la deuxième raison pour laquelle je ne pouvais que participer à cet événement, vraiment avec plaisir. Et puis, comme la première année s’est très bien passée, à tout point de vue, j’avais très envie d’être avec vous aujourd’hui et d’accompagner ce mouvement.

      D’après vous, quelles sont les qualités les plus remarquables et quels sont les éléments qui permettent à un réseau d’espérer un prix aujourd’hui ? Qu’est-ce qui est le plus important pour vous parmi les qualités qu’un réseau doit montrer pour recevoir un prix ?

      Il y a forcément beaucoup de choses à dire là-dessus, mais on a un temps contraint, donc je vais faire court. J’en vois deux. La première, la rentabilité. Il faut quand même que ça gagne de l’argent. Si tout va bien, si on s’entend bien, mais qu’on ne gagne pas l’argent, ça va quand même poser un problème. Et quand je dis gagner de l’argent, c’est qu’il y a un équilibre dans le partage de valeurs, c’est que tout le monde gagne de l’argent. La deuxième explication, le deuxième temps fort, c’est qu’il y ait quand même, et ne pensez pas que ce que je vais dire est niais, il faut qu’il y ait des valeurs humaines. C’est-à-dire que les tableaux Excel, c’est très bien, c’est ce qui fait qu’on vit, mais ça ne peut pas être que ça. À un moment donné, il faut considérer le consommateur final, il faut considérer le franchisé, il faut considérer le franchiseur, il faut même considérer les fournisseurs du franchiseur. Il faut considérer toute la chaîne. Ça ne doit pas être une obsession de considérer les autres, mais c’est un prérequis. Et donc, si, pour me résumer, on arrive à considérer les gens sérieusement et à leur faire gagner de l’argent, on a déjà fait 90% du boulot. Alors après, en fonction des ambitions qu’on a, la France, l’international, gagner beaucoup, gagner plus que beaucoup, ça, c’est des efforts et du travail en plus. Mais c’est lié à la méritocratie dont je parlais tout à l’heure aussi.

      Alors, le cabinet est un expert reconnu depuis très longtemps dans le monde de la franchise. Est-ce que vous constatez des évolutions de cet univers de la franchise dans les créations de concepts, justement dans les habitudes qui sont prises par les franchiseurs pour se développer, par exemple ?

      Je pense que sur les fondamentaux que je viens de citer, parce que quand je dis : Il faut gagner de l’argent et qu’il faut respecter les autres, ça n’a pas changé. Ces valeurs cardinales elles existent depuis toujours. Elles auraient dû résider au développement de toutes les enseignes qui sont là. Et les plus grosses sont sans doute celles qui ont le plus respecté ces valeurs cardinales qui donc, je le crois, n’ont pas changé. Ce qui a pu changer, c’est l’avènement du digital, c’est le mouvement peut-être de certaines enseignes, en particulier chez les jeunes entrepreneurs, un peu moins complexées que ne l’étaient les enseignes d’avant, à pouvoir aller plus vite, à pouvoir aller à l’international, à prendre des risques, notamment sur le digital. Donc, je dirais, à la fois un mélange entre les valeurs fondamentales que j’ai rappelées et puis une appétence particulière pour le digital et l’international.

      Est-ce que vous pensez, et ça sera ma dernière question, qu’à l’avenir, des trophées seront remis sur des critères différents, justement, adaptés à ces évolutions dont vous venez de parler ? Autrement dit, est-ce qu’il faudra inventer demain d’autres trophées des meilleures franchises de France ?

      Ça évoluera forcément. Dans quel sens je ne peux pas le savoir. Je ne suis pas devin. Je précise que les questions ne sont pas préparées. C’est ce qui est très bien d’ailleurs.

      C’est pour donner de la spontanéité, bien évidemment.

      C’est ce qui fait que je ne peux pas vous répondre. Et puis, je pense que si j’avais eu un temps de préparation, je pense que je vous aurais fait la même réponse.

      Maître Simon, merci.

      Merci à vous. Merci beaucoup.