Ils sont 11 millions. 11 millions de Français qui viennent en aide, pour partie ou totalement, à une personne de leur entourage – parent, conjoint, enfant, voisin, etc., pour tous les actes de la vie quotidienne.
Il s’agit là de véritables moments de partage et de complicité avec la personne aidée, d’un dévouement de chaque instant. Mais ils ne sont pas sans conséquences physiques, psychologiques, émotionnelles, sociales ou encore financières pour les aidants. Fatigue, problèmes de dos, sentiment de solitude, diminution de la vie sociale, sont ainsi bien souvent des sacrifices accordés pas ces personnes, les aidants familiaux, au profit du bien-être et du maintien à domicile de leur proche fragile.
A l’approche de la Journée nationale des Aidants, qui se tiendra le 6 octobre prochain, le réseau Age d’Or Services, acteur majeur de l’aide aux seniors et aux aidants depuis 30 ans, a souhaité non seulement mettre en lumière tous ceux qui s’impliquent quotidiennement et soutiennent un proche fragile, mais aussi rappeler combien l’aide aux aidants familiaux est aujourd’hui une nécessité pour notre société.
Être aidant familial, une réalité quotidienne pour 11 millions de Français
La Journée nationale des Aidants constitue, chaque année, une journée de mobilisation, mais aussi une occasion de reconnaître, valoriser et soutenir tous ceux qui s’investissent et accompagnent un proche fragile, âgé ou en situation de handicap, pour lui permettre de demeurer à son domicile. Un accompagnement sans relâche exercé par des personnes aimantes et attentives, qui en arrivent parfois à devoir endosser plusieurs rôles auprès de leur proche aidé : aide-soignant, assistant personnel, psychologue, veilleur de nuit…
Un investissement de chaque instant qui n’est pas sans impact sur leur propre vie, personnelle aussi bien que professionnelle : être aidant nécessite beaucoup de temps et, souvent, des frais financiers. La vie sociale en pâtit, pouvant amener certains aidants familiaux à une situation d’isolement social. Les conséquences sur la santé-même de l’aidant familial sont également non négligeables : fatigue, stress, maux de dos, etc., pour n’en citer que quelques-unes…
Or cette problématique de l’aide aux aidants ne peut que s’accentuer dans les années à venir ! En effet, selon l’INSEE, le nombre de personnes de plus de 70 ans va passer de 9 millions en 2019, à 12 millions en 2030. Plus spécifiquement, le nombre de seniors en perte d’autonomie devrait passer de 2,5 millions en 2015 à 3 millions en 2027. Dans ce contexte, le maintien à domicile et l’aide aux aidants apparaissent clairement comme des réponses face au défi du vieillissement de la population française.
« Depuis 30 ans maintenant, notre réseau accompagne quotidiennement des familles qui, confrontées à des situations de handicap ou de perte d’autonomie de leur proche, sont à la recherche de conseils, d’un soutien, d’un répit pour faire face plus paisiblement. Chez Age d’Or Services, nous partageons tous la conviction que « Bien vieillir, c’est pouvoir vieillir chez soi ».
Chaque jour, les aidants familiaux s’investissent corps et âme aux côtés de leur proche fragile. A l’approche de la Journée nationale des Aidants, nous souhaitons d’une part leur dire toute notre admiration pour ce combat qui est le leur, mais aussi leur signifier qu’ils ne sont pas seuls à la tâche… Ils ont le droit, et même le devoir de se préserver, de ne pas s’oublier dans l’aventure, pour ensuite pouvoir mieux se donner. Et, pour cela, ils doivent savoir qu’ils ont la possibilité de s’appuyer sur des professionnels engagés, qui sauront prendre leur relais et les soutenir au mieux, afin de leur permettre de profiter plus sereinement de ces moments de complicité partagés avec leur proche. », précise Maélis Anselin, Directrice des Opérations et du Développement de L’Age d’Or Expansion, franchiseur du réseau Age d’Or.
Oser s’appuyer sur des professionnels de l’aide aux seniors et aux aidants
Lorsque la santé d’un proche se dégrade brutalement, ou que son avancée en âge ne lui permet plus de rester autonome, les familles se sentent parfois bien perdues, démunies. Et c’est d’autant plus le cas lorsque le proche fragile réside à des centaines de kilomètres… Devant le constat inacceptable que les personnes âgées ou fragiles sont beaucoup trop vite amenées à quitter leur domicile, le réseau Age d’Or Services a conçu et développé une offre globale de services, adaptable et personnalisable.
Notamment, l’offre « Age d’Or Family » répond spécifiquement aux besoins des aidants, pour leur permettre :
– De se préserver, parce qu’avoir un peu de répit permet de mieux se donner
Aider un proche fragilisé, c’est concilier obligations professionnelles, sociales, familiales, avec le soutien qu’on lui apporte. Ce n’est pas toujours facile, aussi bien moralement que physiquement. Les intervenants Age d’Or Services soutiennent les aidants, en étant tout simplement là pour prendre leur relais et leur proposer des solutions de répit. Assistance à la personne, livraison ou préparation de repas, entretien du domicile, bricolage, jardinage… autant de services et de tâches qu’il est possible de déléguer à un professionnel attentif et expérimenté, afin de permettre à l’aidant familial de souffler et de récupérer des forces.
– De s’organiser, parce que quand on est loin, une présence sur place est rassurante
Lorsque l’on vit loin de ses proches, il est important de pouvoir se reposer sur des personnes de confiance, qui seront capables d’accompagner comme il se doit les plus fragiles. Les intervenants Age d’Or Services mettent tout en oeuvre pour un quotidien plus serein : gestion des démarches administratives, coordination des intervenants au domicile, alerte en cas d’urgence… Un relais indispensable à la tranquillité d’esprit des aidants éloignés.
« Notre réseau est particulièrement engagé, non seulement dans l’aide aux seniors, mais aussi dans l’aide aux aidants. Notre société est aujourd’hui confrontée à un véritable enjeu, celui du vieillissement de notre population. L’aide aux aidants apparaît donc clairement comme une véritable nécessité ! Ces 11 millions de Français se donnent chaque jour sans compter, pour permettre le maintien à domicile de leur proche fragile. Il est donc de notre devoir de leur apporter des solutions concrètes pour leur permettre de trouver quelque répit, de récupérer, de se préserver. Pour ce faire, ils doivent pouvoir compter sur l’engagement et l’implication sans faille de professionnels qualifiés, en qui ils pourront placer toute leur confiance et sur lesquels ils sauront s’appuyer. C’est la raison pour laquelle nous avons mis en place cette offre qui leur est spécifiquement dédiée : Age d’Or Family. », complète Maélis Anselin.
Un soutien, c’est ce qu’a pu trouver Madame C., pour sa fille : « Cela fait 2 ans que nous faisons appel à Age d’Or Services, pour notre fille. Elle est atteinte de la maladie de Charcot, et c’est très lourd. Nous n’avions vraiment pas d’autre choix, et j’ai, grâce à eux, une grande aide au quotidien, pour les repas, le coucher… Les intervenantes, sont au top, vraiment super. C’est un véritable soulagement au quotidien ».
Madame A., apprécie quant à elle l’implication des intervenantes, ainsi que l’aspect évolutif et personnalisable de la solution proposée par Age d’Or Services, qui permet à sa maman de demeurer chez elle et de conserver ainsi une certaine liberté : « J’ai une maman de 92 ans, malvoyante. Elle est atteinte d’une double DMLA, et son handicap s’aggrave au fil des années. Après le décès brutal de mon papa, il y a 6 ans, nous avons mis en place des aides (assistance à la personne et livraison de repas). Mon frère et moi habitons à proximité, mais je ne peux pas tout assurer… Maman n’a pas un caractère facile : elle avait une entreprise de transports et avait l’habitude de diriger d’une main de fer ! Les intervenantes Age d’Or sont prévenantes, elles ont de l’empathie pour son handicap. Certaines prennent davantage d’initiatives, d’autres sont plus timides. Du fait de son handicap, maman a besoin de savoir ce que fait l’intervenante quand elle est dans une autre pièce. Je n’interviens pas, c’est ma mère qui formule ses critiques si nécessaire. Nous augmentons progressivement les prestations dont elle a besoin. On s’adapte à l’évolution de son état de santé ».