Le concept phygital de distribution de pièces automobiles Otop a ouvert 30 centres dont 8 franchises en un an. Il en espère 50 de plus en 2019.
Beau démarrage que celui du jeune franchiseur Otop. Né en février 2018, après dix-huit mois de développement, le réseau ambitionne de révolutionner la distribution de pièces automobiles aux professionnels en alliant le meilleur du e-commerce (prix, flexibilité) et de la distribution traditionnelle (conseil, assistance, SAV…). Les clients (garagistes, agents de marques, carrossiers…) achètent en ligne ; ils sont livrés le lendemain dans/par le centre de service de leur zone, qui est aussi leur référent au quotidien.
Otop veut passer de 12 à 180 concessions en trois ans
Ce sont ces centres de services que l’enseigne duplique en concession. Le premier sous cette forme a vu le jour début septembre 2018, alors qu’Otop comptait déjà 17 succursales. En fin d’année, la chaîne comptait 26 implantations dont 8 sous contrat de concession. Elles seront 31, dont 12 appartenant à des indépendants, à la mi-février. Et la tête de réseau est ambitieuse, puisqu’elle souhaite ouvrir une cinquantaine de nouvelles zones en 2019, et vise les 181 unités en exercice à l’horizon 2022.
« Un véritable challenge », reconnaît Franck Millet, Président de Newdis France, la maison-mère d’Otop. Qui ne doute toutefois pas de la capacité de son concept à attirer les candidats : en 2018, ils ont été plus de 570 à se manifester auprès du cabinet Franchise & Co, qui s’occupe de les recruter. D’autant que l’enseigne est ouverte aux néophytes. Et qu’elle propose de les accompagner en entrant très minoritairement à leur capital, pour un démarrage plus confortable.
Un concept accessible dès 25 000 € d’apport
La concession Otop est accessible à partir de 25 000 euros d’apport personnel, pour un investissement global compris entre 80 et 90 000 euros. Le concessionnaire touche une commission de 6 % des ventes réalisées sur sa zone, un forfait de 6,90 € par livraison effectuée ainsi qu’une prime trimestrielle fonction de la qualité de son travail. Mais un « nouveau modèle économique », permettant « un meilleur retour sur investissements » devrait être dévoilé à l’occasion du salon Franchise Expo Paris, auquel Otop participera pour la deuxième fois en mars.
Cette première année d’activité a permis à l’enseigne d’identifier quelques autres ajustements nécessaires. Amener les réparateurs à un modèle « full web » implique beaucoup d’accompagnement : les concessionnaires Otop sont ainsi invités à multiplier les visites terrain, hors des horaires d’ouverture de leur centre, pour épauler, rassurer, fidéliser. Mais aussi conquérir les cibles secondaires locales. Moyennant quoi l’activité est désormais présentée comme requérant leur implication « à plein temps ». La tête de réseau, de son côté, continue de travailler à l’élargissement de ses stocks et à l’optimisation de son interface de vente en ligne.