Le réseau britannique de distribution de produits d'entretien et de nettoyage automobile espère inaugurer une dizaine de nouveaux camions-magasins en franchise cette année.
Le Britannique Autosmart, qui 17 ans après ses premiers pas en France y revendique 28 franchises actives, dont 3 inaugurées ce début d’année à Lannion, Valenciennes et Les Ulis, vise une dizaine de créations supplémentaires avant la fin de 2014. L’enseigne réaffirme son objectif, affiché depuis quelques mois : atteindre 100 points de vente en France à l’horizon 2020.
« Autosmart rayonne sur 230 franchisés dans le monde. L’Hexagone représente aujourd’hui un marché stratégique pour l’enseigne, celui dans lequel elle investit la majorité de ses ressources pour favoriser le recrutement de nouveaux franchisés« , souligne la tête de réseau.
Des franchisés à qui la marque propose un concept clé-en-main : le camion-magasin. Un « supermarché ambulant », grâce auxquels ils peuvent proposer à des clients B to B un choix de quelque 200 produits de nettoyage et d’entretien automobile directement au pied de leur entreprise.
« Chaque franchisé se voit attribuer un secteur selon une étude de marché recensant le nombre d’immatriculations, de concessionnaires, de garagistes ou de réparateurs auto dans la zone. Il est susceptible d’avoir aussi quelques clients particuliers, mais le gros de notre business se fait avec les flottes de véhicules. Et désormais, grâce à de nouveaux produits développés par notre laboratoire, avec aussi les stations de lavage et de haute pression », précise Aurélie Lossy, responsable du recrutement des franchisés en France.
Déjà bien représenté dans le Nord et en Bretagne, Autosmart cherche notamment à se développer désormais dans le Sud-Est et le Sud-Ouest du pays. « Nous ciblons des profils ayant envie de travailler seuls et d’aller au contact de la clientèle », indique Aurélie Lossy. L’investissement initial à prévoir pour ouvrir son camion-magasin Autosmart se situe autour des 100 000 euros, dont environ 25 000 euros d’apport. Pour un chiffre d’affaires annuel pouvant, en vitesse de croisière, atteindre les 300 000 euros.