Le concept de karaoké haut de gamme BAM Karaoké Box va ouvrir de nouvelles unités en propre avant d’entamer une expansion en franchise.
C’est en 2011, lors d’un voyage au Japon, qu’Arnaud Studer a découvert le karaoké en salle privée, véritable institution en Asie. À son retour à Paris, il souhaite développer ce concept en France mais en l’adaptant au contexte occidental et fonde BAM Karaoke Box, en estimant ainsi qu’il pourra ainsi dépoussiérer l’image du karaoké. Trois unités voient alors le jour dans la capitale.
Pour accélérer son développement en France et à l’international, Arnaud Studer effectue, en février 2018, une deuxième levée de fonds auprès d’Experienced Capital Partners en février 2018. Pour l’entreprise, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 3,4 millions d’euros l’an passé, l’objectif est désormais d’ouvrir une vingtaine d’établissements, dans de grandes métropoles, d’ici à 2021. Une première unité en province, à Bordeaux, a ouvert ses portes en janvier. Trois autres, toujours en propre, doivent suivre au cours de l’année 2019 : à Paris (quartiers de la Madeleine et de l’Etoile) et à Madrid.
Mais l’enseigne recherche également des partenaires, qui peuvent choisir entre trois formules :
– la simple acquisition de son logiciel de karaoké dédié, comprenant des modules de lecture de titres bien sûr, mais qui est aussi conçu pour la réservation des salles ;
– une franchise « en marque blanche », qui permet à un partenaire de développer sa propre salle de karaoké, mais sous son nom propre ;
– une franchise à part entière, déployée sous le nom de BAM Karaoke Box. Une formule qui bénéficie d’un accompagnement complet (recherche d’emplacement, financement, formation, marketing, etc.) et nécessite un investissement de l’ordre de 100 000 euros.
Bien sûr ces nouvelles adresses doivent respecter l’esprit du concept : des salles, où rien ne laisse deviner que l’on vient pour chanter, avec une décoration tropicale ou art déco, des canapés en cuir ou velours, une lumière tamisée, un bar à cocktails, un service de restauration finger food. « Nous franchissons une nouvelle étape, explique Arnaud Studer. C’est un moment important car il y a encore quatre ans, je ne pensais pas voir mon concept se développer aussi rapidement ».