Les nails bars fleurissent un peu partout en France. Surfant sur un effet de mode qu’elles espèrent durable et s’appuyant sur un business model de crise, plusieurs enseignes modélisent leur concept pour capter des parts de marché.
Une alternative aux instituts de beauté traditionnels
Le leader des chaînes d’instituts de beauté surfe sur la vague
Rodé en succursale, le concept est dorénavant dupliqué en franchise. La tête de réseau vise rapidement plusieurs dizaines d’adresses. « Le contexte de crise favorise le retour des petits métiers. Dans notre propre école, nous dispensons à nos partenaires une formation de 5 semaines comme prothésiste ongulaire. »
Les coiffeurs aussi sont à l’affût
Le pilote est programmé en région parisienne, à Chambourcy. Suivront des filiales (Forum des Halles, Les Quatre Temps…) puis des franchises aux quatre coins du pays. « Nos coiffeurs franchisés sont très intéressés : les univers métiers sont proches et les investissements abordables. Le groupe a les moyens logistiques d’aller vite car le marché français est sous-équipé. »
La concurrence entre franchises s’annonce féroce
La concurrence entre franchises de nails bar s’annonce donc féroce. D’autant qu’il faudra compter avec des réseaux succursalistes – Nail Factory, Manucurist, Beautybar One – tout aussi alléchés par le potentiel de l’activité.
L’Onglerie, une référence du marché
« Avec son expérience et sa couverture, L’Onglerie apporte une image de marque, une notoriété et un savoir-faire uniques à ses franchisées », s’enorgueillit Laurent Treuil, responsable du développement. Soucieuse de sa position dominante, la société est d'ailleurs titulaire depuis plus de 30 ans de droits de propriété intellectuelle sur la marque « L'Onglerie » (néologisme qu'elle a créée en 1983) et se montre particulièrement vigilante sur le sujet.