Nous nous donnons quatre ans pour doubler de taille en France, et passer de 250 à 500 points de vente sur le territoire.
Quel bilan pouvez-vous dresser de votre exercice 2014 en termes de développement en franchise de votre réseau de pizza livrée et à emporter ? Quelles sont les régions où vous souhaitez renforcer votre implantation ?
En 2014, Domino’s Pizza a ouvert 19 nouveaux points de vente en France, pour un total de 240 implantations en fin d’année. L’enseigne a investi 14 nouvelles communes : 8 en banlieue et 6 en province, donc encore plus de consommateurs ont fait connaissance avec la marque.
A Paris, Lyon ou Marseille, le maillage continue : nous venons par exemple d’ouvrir un nouveau point de vente à Lyon. Dans le Sud, il existe encore un besoin non pourvu : c’est une priorité pour notre service développement.
En région parisienne, Domino’s Pizza compte plus de 72 points de vente, soit environ un tiers du réseau, mais cela reste très faible par rapport à la population concernée, donc cette région représente encore un potentiel très fort pour notre expansion. D’ailleurs, nous sommes proportionnellement beaucoup moins présents sur Paris que nos principaux compétiteurs, l’impact de cette région est donc moins fort pour notre réseau.
Nous encourageons nos franchisés à ouvrir de nouveaux points de vente sur leur ville ou leur région, selon les opportunités : certains en détiennent une dizaine, d’autres en ont jusqu’à 35 voire 40. Nous avons aussi 18 unités « corporate », c’est-à-dire exploitées en propre.
Quels sont vos objectifs de développement en franchise pour l’exercice 2015 et à plus long terme ? Comment prévoyez-vous de faire évoluer votre concept ?
Nous sommes toujours très ambitieux : en 2015, nous prévoyons un développement plus fort qu’en 2014. Notre objectif d’ici 2019, partagé avec nos franchisés est d’atteindre 500 points de vente en France. D’ici fin juin, Domino’s Pizza comptera plus de 250 implantations sur le territoire donc, au regard de notre maillage actuel, notre objectif n’est pas du tout impossible : nous nous donnons 4 ans pour doubler de taille.
Nos franchisés ont eux aussi la volonté de se développer et d’ouvrir des points de vente. Ils sont à ce jour entre 80 et 90 : si chacun ouvre deux nouvelles unités dans les deux ans, cela représenterait déjà 160 à 180 implantations de plus. Même sur Paris, Domino’s Pizza peut encore ouvrir des points de vente.
Nous sommes aussi en train de lancer deux nouvelles images : la première s’appelle « Urban », un premier pilote a ouvert à Garges-Lès-Gonesse en décembre 2014. La deuxième s’appelle City et verra bientôt le jour à Bordeaux. Les ventes via le web représentent également un élément très important, car nos consommateurs plébiscitent ce moyen de commande. C’est pourquoi nous avons mis en place un système d’alerte par SMS pour la vente à emporter (au moment où la pizza rentre dans le four) ou la livraison (au moment où le livreur va partir). Cette innovation est plébiscitée par nos franchisés, car le retour en termes d’image auprès du consommateur est évident.
Quels sont les profils de candidats que vous prévoyez de recruter ? Quel accompagnement apportez-vous à vos franchisés ?
Nous avons plusieurs axes de recrutement. Un axe externe : actuellement, plusieurs candidats qui ont envie de rejoindre le réseau sont en immersion dans nos points de vente. Et deux axes internes : d’abord, l’envie de nos franchisés existants d’ouvrir dans de nouvelles villes mais surtout, de compléter le maillage de leur territoire. Ensuite, la promotion interne des managers salariés de nos magasins, car il est intéressant pour nous d’aider ces opérationnels qui connaissent bien notre marque.
Nous savons détecter ces talents grâce à la présence sur le terrain des consultants et des coaches qui auditent les points de vente. Nous aidons ces candidats à se lancer avec l’accord du franchisé, qui accompagne souvent son manager en lui cédant son magasin, ou en participant avec lui au développement d’un nouveau point de vente. Par exemple, notre franchisé de Nantes a récemment cédé à son manager le magasin Domino’s Pizza de La-Roche-sur-Yon.