En 2013, nous tablons sur une accélération de notre développement, avec une vingtaine d’ouvertures en franchise ou en propre.
Le développement de KFC en France est-il conforme à vos attentes ? Quelle est la part des restaurants exploité par des franchisés ? Quels sont vos objectifs d’expansion pour les années qui viennent ?
A fin 2012, KFC regroupait 146 restaurants en France, dont 72 en franchise. Globalement, 50 % de nos points de vente sont désormais opérés en franchise. Ces chiffres sont en phase avec notre objectif d’ici 2017, à savoir : doubler notre parc avec 300 restaurants, à 70 % exploités par des franchisés.
Nos besoins actuels vont nous amener à intégrer encore de nombreux de partenaires tout en étant exigeants sur leur profil, leurs compétences et leur parcours, qui doit être en adéquation avec le projet. Pour se donner toutes les chances de réussir, ils devront être de bons opérateurs, managers, et avoir la passion du client.
Nous recrutons une dizaine de franchisés par an, ayant vocation à exploiter entre 3 et 6 restaurants chacun à terme. Actuellement, 35 partenaires exploitent 72 restaurants, ce qui représente en moyenne 2 restaurants par franchisé. Sur 2012, nous avons ouvert 14 restaurants et mis en place 16 partenariats en franchise : en effet, certains points de vente en propre ont été transférés à des partenaires franchisés.
Comment prévoyez-vous d’atteindre vos objectifs ? Quelle sera la part de la multi-franchise et de la location-gérance ?
En 2013, nous tablons sur une accélération de notre développement, avec une vingtaine d’ouvertures en franchise ou en propre. Nous envisageons la signature d’une vingtaine de partenariats en franchise, soit pour reprendre un restaurant existant, soit pour créer un nouveau restaurant.
Nous sélectionnons non seulement de bons opérateurs, mais aussi des partenaires capables de se projeter dans l’avenir, avec pour ambitions communes d’exploiter plusieurs restaurants. Chez KFC, l’animation est très présente à travers des points réguliers, en vue d’améliorer la performance et la rentabilité des restaurants.
Les restaurants franchisés sont exploités quasi exclusivement en location-gérance, afin de limiter l’investissement. Car nous recherchons plutôt de bons opérateurs locaux que des investisseurs. C’est pourquoi nous partageons les rôles d’une façon optimale : nous portons une partie du projet, tandis que le franchisé prend les rênes du développement de l’activité.
L’apport nécessaire représente 200 000 € pour un investissement de l’ordre de 800 000 €, mais il existe aussi un format allégé qui nécessite 100 000 € d’apport dans un premier temps. Dans ce cas, le franchisé n’investit dans aucun des actifs, puis investit 100 000 € de plus dans un délai maximum de 3 ans. Cela nous permet d’ouvrir la porte à de bons opérateurs qui n’ont pas les finances, par exemple à un partenaire qui a déjà plusieurs restaurants.
Comment a évolué votre chiffre d’affaires réseau en France en 2012 ? Quelle est votre stratégie en matière de service au volant (drive) ?
Depuis plusieurs années, nous enregistrons une progression de notre CA importante en comparable. Cette tendance a été un peu moins marquée en 2012 : comme tous les acteurs, nous avons en effet connu un ralentissement en fin d’année dernière. En France, l’activité de KFC a été à peu près stable en comparable, mais avec une forte croissance en nombre de restaurants. Grâce à notre notoriété en plein essor, décembre 2012 et janvier 2013 ont été très positifs. Nous sommes donc sereins : quoique soucieux de la tendance 2013, nous prévoyons plutôt une progression de notre CA.
Aujourd’hui, le parc est composé d’un une vaste majorité de restaurants indépendants (solo) qui exploitent une piste Drive et sont également équipés d’une aire de jeux. Nous ouvrons essentiellement sur ce format, car aujourd’hui, le Drive se développe au-delà de l’offre en restauration, où les clients apprécient son côté pratique et convivial. Le poids de la vente à emporter est très variable, mais le service au volant et la vente à emporter représentent la majorité de notre activité.