Nous apporterons aux franchisés la transparence et la sérénité qu’ils sont en droit d’attendre de leur franchiseur
Après 10 années passées à la tête de VillaVerde, vous venez de racheter Flora Parners et son réseau de 69 points de vente Le Jardin des Fleurs. Pourquoi avoir choisi de reprendre cette enseigne ?
La fleur est un secteur que je connais bien, mais ce n’est pas tant cette proximité qui m’a poussé à m’intéresser au Jardin des Fleurs, que la problématique à laquelle est aujourd’hui confronté le réseau. L’enseigne va fêter cet automne son 20ème anniversaire. Son fondateur, Michel Postulka, a eu le génie de se lancer, avant tous les autres, dans le commerce de fleurs coupées en libre-service et en réseau. Aujourd’hui, c’est toujours une très belle enseigne, au concept porteur et au modèle économique éprouvé et rentable. Seul bémol : la tête de réseau s’est un peu déconnectée du terrain et de ses franchisés. Or, je trouve le challenge consistant à rétablir des liens de confiance forts au sein de la chaîne, extrêmement intéressant et motivant.
Le Jardin des Fleurs a connu quelques déconvenues ces derniers temps. Avec notamment de nombreuses sorties de réseau…
C’est un réseau qui a souffert, en effet. La communication y était parfois difficile, ce qui a fait le lit d’un sentiment de suspicion qui s’y est répandu. Certains franchisés ont dès lors eu la sensation que les services qui leur étaient apportés n’étaient pas à la hauteur de leurs attentes. Nous dépenserons l’énergie nécessaire pour que tout cela ne soit bientôt plus qu’un mauvais souvenir, en apportant aux franchisés la transparence, la visibilité et la sérénité qu’ils sont en droit d’espérer de leur franchiseur. Et qui permettront au Jardin des Fleurs de continuer à se développer, sur un marché qui réserve encore de très belles opportunités.
Quelles seront les premières mesures que vous prendrez pour redynamiser le réseau ?
Je le répète : le concept en lui-même est excellent et le marché porteur. Il ne manque donc pas grand-chose pour que la dynamique reparte. En l’occurrence, l’instauration d’un vrai dialogue dans le réseau. Il est encore un peu tôt [Ndlr : le rachat du Jardin des Fleurs a été signé le 23 juillet] pour que je vous donne une liste de solutions concrètes. Je ne veux pas, en particulier, faire l’économie de la démarche consistant à aller rencontrer les franchisés, afin d’entendre leurs points de vue. La richesse de la franchise réside précisément, selon moi, dans cette capacité que doit avoir une tête de réseau à écouter les gens de terrain avant de prendre des décisions. Ceux à qui j’ai pu me présenter pour l’heure sont avant tout curieux et impatients. Nous tâcherons de faire en sorte de ne pas les décevoir.