Le numéro 3 français de l'ameublement part à la conquête des centres-villes avec son concept But City. Qu'il déploiera d'abord en propre, puis en franchise.
Aujourd’hui à la tête de 213 grandes-surfaces de périphérie, dont l’activité lui aurait permis d’atteindre 10,3 % de parts de marché en France l’année dernière (derrière Ikea et Conforama), But s’apprête à déployer un concept de magasins plus petits (sans offre d’électroménager), destiné lui aux centres-villes.
Le modèle But City a vu le jour dans le centre commercial dédié à l’équipement de la maison Domus, de Rosny-sous-Bois, fin 2010, sur 1 600 m². Les prochaines ouvertures se feront « plutôt sur 1 000 m² environ », prévient Régis Shultz, le Président directeur général de l’enseigne. Qui annonce « deux inaugurations au format avant la fin du premier semestre 2012 ». Elles pourraient avoir lieu près des Champs-Elysées à Paris et dans le cœur de Nice.
Des créations en propre, pour l’instant, mais le concept devrait ensuite être proposé aux candidats à la franchise. « Le choix du centre-ville implique des locaux assez chers, certes, le concept City nécessite en revanche moins de stock qu’un But classique », explique le Pdg.
Régis Shultz confirme, plus globalement, l’attachement de son enseigne à la franchise. Même si elle ne fédère plus que 64 magasins sous cette forme aujourd’hui, contre une centaine en 2009 ? « Nous avons du racheter plusieurs unités depuis 2 ans, notamment pour éviter qu'elles ne tombent, quand nos partenaires partaient à la retraite, aux mains de notre concurrent Conformama. Mais je continue de penser que la formule est saine et enrichissante. J’ai encore d'ailleurs validé récemment un projet de création de magasin But en franchise, et je reste à l’écoute de tous les candidats qui pourraient être intéressés », souligne le responsable.
Le Président de But espère, grâce au concept City et à la franchise, donc, grimper jusqu’à près de 300 points de vente en France à terme.