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      Christian Amiard, administrateur délégué Cash Converters - Interview du 27 décembre 2011

      Interview
      27 décembre 2011

      Nous sommes passés de 70 franchises Cash Converters en 2010 à 94 aujourd’hui. Et souhaitons maintenir le rythme pour atteindre 125 points de vente à fin 2012

      Vous annoncez avoir ouvert 24 nouveaux magasins Cash Converters en 2011. Un record pour le réseau, depuis que vous en avez repris les rênes il y a une petite dizaine d’années. Comment expliquez-vous cet élan que connaît actuellement votre enseigne ?
      Nous sommes en effet passés de 70 magasins franchisés en octobre 2010, à 94 en cette fin d’année 2011. Plusieurs raisons expliquent ce décollage de notre développement. Il y a d’abord l’évolution des comportements de consommation. L’achat et la vente de produits d’occasion sont montés en puissance, ces derniers temps, grâce à des sites Internet comme eBay par exemple, qui ont montré aux gens qu’ils pouvaient consommer moins idiot. Cela, évidemment, a profité à notre concept. Ensuite, notre enseigne a acquis une notoriété qu’elle n’avait pas il y a 4 ou 5 ans, grâce à des campagnes de publicité télévisée, notamment. Si bien que de plus en plus de candidats à la franchise nous sollicitent. Enfin, notre nouveau format de boutique, le Cash Converters City, nous a ouvert des territoires sur lesquels nous ne pouvions pas aller auparavant : les villes de moins de 30 000 habitants, y compris celles ne disposant pas de zone commerciale. Ce qui de fait a multiplié nos possibilités d’implantations.
      Nous souhaitons conserver ce rythme soutenu de croissance à l’avenir (25 créations par an environ). Pour atteindre 125 points de vente dès la fin de 2012. Et 200 en 2015.

      Quel premier bilan dressez-vous, justement, du déploiement de Cash Converters City, votre concept de petits magasins de centre-ville, lancé en 2007 ? Le modèle a mis un peu de temps à décoller. Est-il aujourd’hui rentable pour les franchisés ?
      Nous avions inauguré le concept Cash Converters City en 2007, mais n’avons réellement commencé à le dupliquer qu’un 2009. Deux ans plus tard, il représente 25 % de notre réseau, soit précisément 24 magasins sur 94. Le premier bilan que nous pouvons dresser est donc très satisfaisant. D’autant que le modèle a été utilisé par nos franchisés comme nous le souhaitions : comme un premier pas dans le réseau pour des entrepreneurs qui n’avaient pas les moyens de créer d’emblée un grand magasin ; comme un complément d’activité pour leurs confrères qui eux possédaient déjà un Cash Converters classique. En 2012, le format devrait encore s’installer sur 12 à 13 emplacements, avec de nouveaux franchisés ou des partenaires existants.
      Les City coûtent environ 150 000 € à la création (dont 50 000 € d’apport), contre 350 000 € pour un magasin traditionnel. Ils génèrent dans le meilleur des cas 90 000 € de chiffre d’affaires mensuel, contre 110 à 120 000 € pour un format classique. L’idée c’est que le concept soit exploité comme un commerce de quartier, c’est-à-dire par le franchisé lui-même avec un vendeur et éventuellement un temps partiel. Dans ce cadre là, alors oui, il s’avère très rentable.

      Comment vous-êtes vous structuré, en tant que franchiseur, pour assumer efficacement cette croissance de votre parc ? Quels services peuvent, au quotidien, attendre de vous vos franchisés ?
      Notre groupe est franchiseur, mais pas fournisseur auprès de ses franchisés. Par conséquent, nous n’avons d’autre choix que d’être forts en matière de services et d’animation : ce sont nos seuls leviers d’action sur le réseau. Aujourd’hui, le siège de Cash Converters emploie une quinzaine de personnes, dont 5 animateurs et 5 permanents dédiés au système informatique de la chaîne. Ces derniers ont notamment trouvé le moyen, en mesurant les pics de fréquentation dans nos salles d’achats, de permettre à nos franchisés d’en optimiser l’organisation, partout en France. Ils ont aussi lancé en mars une nouvelle version de notre site Internet marchand, toutcash.com, qui s’il ne réalise pour l’heure guère que l’équivalent du CA d’un gros magasin, génère en revanche une vraie hausse de trafic dans les boutiques de la chaîne.
      Par ailleurs, nous réfléchissons en permanence à de nouveaux moyens pour nos franchisés de capitaliser sur les quelque 35 000 visites qu’ils reçoivent chaque mois. Ca n’a pas été évident, car c’est est une activité un peu compliquée à gérer, mais nous sommes ainsi parvenus à installer des guichets de transferts d’argent Western Union dans une quarantaine de magasins (surtout des City) cette année. Les commissions qu’ils en tirent peuvent représenter pour nos franchisés une rentrée de plusieurs milliers d’euros par mois. Dans le même temps, nous avons aussi mis en place une offre de « buy back » dans le réseau. Soit la possibilité pour un client qui a un besoin urgent et temporaire de cash de vendre chez nous un produit avec la possibilité de le racheter sous 28 jours, à un prix fixé à l’avance. A l’expiration de ce délai, si le client n’est pas venu racheter le produit, ce dernier est mis en vente dans le magasin. Là encore, une source de trésorerie supplémentaire pour nos franchisés.

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