Notre rythme de développement en franchise va s’accélérer : nous prévoyons 38 inaugurations en 2013.
Vous envisagiez, en janvier, de reprendre une partie des magasins de la chaîne Game. Free, Micromania et Game Cash se sont finalement partagé le gâteau. Pourquoi l’opération ne s’est-elle pas concrétisée ? Avez-vous pour Cash Converters d’autres projets de croissance externe ?
Nous avions en effet signifié au Tribunal de Commerce de Bobigny notre intérêt pour une reprise partielle de la chaîne de jeux vidéo Game, alors prête à baisser le rideau en France. En découvrant le dossier complet, nous avons toutefois décidé de faire marche arrière. Ceci, pour trois raisons, toutes relatives aux emplacements des magasins concernés. Certains auraient concurrencé nos magasins franchisés, d’autres étaient trop petits, un certain nombre, enfin, étaient situés en galerie marchande, ce qui n’est pas notre territoire de prédilection, même si nous envisageons de le tester à plus ou moins long terme. Finalement, donc, nous n’y sommes pas allés.
Nous n’avons pas de politique volontariste de croissance externe pour Cash Converters. Racheter un réseau existant s’avérerait, par exemple, trop compliqué. Ce qui n’empêche que nous restons attentifs aux opportunités ponctuelles de reprise de magasins exerçant sous d’autres enseignes, notamment dans les secteurs malmenés par la crise.
Où en êtes-vous du développement de votre réseau de franchises ? Quelles ont été les performances de vos magasins l’année dernière ? Quels sont vos objectifs de recrutement pour 2013 ?
Le réseau Cash Converters a réalisé en 2012 un chiffre d’affaires global proche des 100 millions d’euros, en croissance de 8 à 9 % à périmètre constant et nous sommes relativement confiants quant à la poursuite de la progression de notre activité en 2013.
Côté développement, notre chaîne compte à ce jour 112 magasins franchisés en France, dont 22 ouverts en 2012. Et le rythme va s’intensifier en 2013 puisque 22 inaugurations sont d’ores-et-déjà programmées pour les semaines à venir, sachant que nous prévoyons de créer en tout 38 nouveaux points de vente sur l’exercice. J’ajoute que nous étoffons parallèlement nos équipes avec 2 animateurs qui vont nous rejoindre très prochainement.
Vous déployez deux formats de magasins : Cash Converters et Cash Converters City. Quelles sont vos projets pour chacun et à quels profils de franchisés sont-ils destinés ?
Sur 112 magasins ouverts à ce jour, 39 sont en effet des Cash Converters City, notre format compact (100 m² de surface en moyenne) lancé en 2007. C’est un concept qui peut descendre dans des zones de chalandises plus réduites (minimum 20 à 25 000 habitants), son potentiel en terme de développement est donc supérieur à celui de notre format classique, qui a besoin lui d’un bassin de plus de 50 000 habitants pour s’exprimer.
Il est aussi plus adapté aux candidats à la franchise disposant d’un apport personnel limité. Les droits d’entrée sont de 10 000 euros pour un Cash Converters City, contre 30 500 pour notre format standard. Et globalement, les fonds propres nécessaires pour créer un City s’élèvent à 50 000 euros, pour environ 150 000 € d’investissement initial global, quand 100 000 € d’apport (pour 250 000 € d’investissement global) sont nécessaires pour ouvrir à notre format standard.
Nous souhaitons, à l’avenir, rester sur un pourcentage d’environ 40 % de Cash Converters City dans le réseau. Le choix de l’un ou l’autre des concepts dépendra des opportunités de locaux et surtout des profils des candidats que nous rencontrerons.