La franchise de café, thé et gourmandises Coffea veut consolider son réseau et en renforcer l'attractivité.
La chaîne spécialisée dans le café, le thé, le chocolat et les cadeaux gourmands, s’est implantée, en 2014, sur six nouvelles villes, dont Pérols (en périphérie de Montpellier), Poitiers ou encore Moisselles. Au total le réseau regroupe 70 boutiques, dont 30 en franchise. Il entend poursuivre son développement, en ouvrant cinq à six unités par an. Un rythme serein, dans la mesure où la tête de réseau estime son potentiel de développement à 150, voire 200 à unités dans l’Hexagone.
Coffea, qui a été fondé en 1968 au Havre, fait partie, depuis 1997, du groupe familial Burrus. Depuis la fin 2007, la chaîne a élaboré un nouveau concept de boutique et relancé son développement. Devenu directeur général de Coffea depuis la mi-2011, Antoine Warrein a poursuivi et renforcé cette politique d’expansion. Le concept se déploie sous deux types de format, en centre-ville et en centre commercial, sur une surface moyenne de 40 à 80 m². Des implantations qui dégagent, selon la tête de réseau, un chiffre d’affaires de l’ordre de 250 000 euros en centre-ville, et de 300 000 euros pour les magasins en centre commercial.
« Une de nos préoccupations, explique Antoine Warein, est de nous couvrir vis-à-vis des fluctuations importantes du prix des matières premières. À cette fin, nous signons des contrats d’approvisionnement sur le long terme. Pour le café nous sommes ainsi couverts jusqu’à la fin 2015″.
Une autre des préoccupations de Coffea est d’agir contre la saisonnalité (entre 25 et 30 % du chiffre d’affaires est réalisé en fin d’année et à Pâques) : carte de fidélité dédiée, permettant de réaliser des opérations de marketing direct ciblées ; nouvelle thématique d’animation tous les mois ; offre étendue pour la dégustation sur place ; gamme de thés et cafés bio créée à l’initiative du comité consultatif, etc. Présentée récemment aux franchisés, une charte graphique modernisée doit être déclinée dans l’ensemble du réseau à partir de 2015. Enfin, pour stimuler la demande et animer les boutiques, l’enseigne souhaite revenir à ses origines, en réimplantant la torréfaction du café sur place, une activité qui avait été arrêtée dans les années 90.
