Les ventes de maisons individuelles neuves ont atteint, en 2013, leur plus bas niveau depuis 20 ans. Face à cette crise sans précédent, les constructeurs font le dos rond. En attendant une reprise en laquelle tous continuent de croire.
« Les éléments d'une reprise sont là »
Le plus grand réseau du secteur reste confiant
Mikit, dont le chiffre d’affaires devrait, indique le responsable, « ressortir quasiment stable » à la fin de l’année, continue donc, confiant, de recruter de nouveaux partenaires. En franchise (30 000 € d’apport personnel minimum) et en micro-franchise (10 000 €), modèle plus accessible lancé en 2012 afin d’élargir sa cible.
De son côté, le jeune concept angevin Habitat Plus (21 agences dans l’Ouest du pays), après avoir créé ses 2 premières franchises à La Rochelle et Tours, a décidé, face à la « crise sans précédent » que connaît le secteur, de « faire une pause » dans son développement sous cette forme.
Le bois, tendance, résiste un peu mieux
« Le bois est un produit qui plaît, porté par une clientèle jeune et par le discours global sur les économies d’énergie », constate de son côté Denis Peltier, directeur de l’enseigne Primobois (Groupe Trecobat). Le réseau, qui livre en prêt-à-finir isolé, fédèrera, annonce-t-il, 10 agences dont 3 partenaires à la fin de 2013. « Des gens viennent nous voir chaque semaine pour en savoir plus sur nos constructions. La demande est donc là. Ne reste plus qu’à la transformer ! », conclut-il.
La pierre mal lotie
En cause, la conjoncture évidemment, mais aussi le durcissement des conditions d’octroi du prêt à taux zéro et la hausse des prix (estimée à 4,5 % en moyenne) entraînée par l’entrée en vigueur il y a un an de la norme bâtiment basse consommation (BBC). Des changements qui ont fortement pénalisé les primo-accédants, cible numéro 1 des constructeurs. Ceux-ci ne représentent plus, selon l’UFM, que 33 % des ventes du secteur, contre 50 % en 2010.