Ils dépassent à peine les 50 ans à eux deux, mais ont déjà la franchise dans la peau. Rencontre avec Julien Dang et Mathieu Sonnois, dirigeants associés d'une agence Apef Services, à Metz (57).
A respectivement 24 et 27 ans, Julien Dang et Mathieu Sonnois sont les plus jeunes franchisés du réseau d’aide à domicile Apef Services (qui en comptait près de 80 en début d’année). Les deux jeunes hommes ont ouvert leur agence en juin 2014, à Metz.
L’aventure de Julien et Mathieu débute à l’automne 2013 quand ils décident de monter une affaire ensemble. “Gagner sa vie, c’est bien, mais nous voulions aussi donner une dimension sociale à notre activité, c’est pourquoi nous avons choisi les services à la personne.” L’option de la franchise s’est vite imposée.
Le duo commence en novembre ses recherches, sur Internet d’abord où il entre en contact avec une trentaine d’enseignes. “Arrivés à Franchise Expo, en mars 2014, nous en avions sélectionné une demi-douzaine. Puis notre choix s’est resserré autour de trois, dont nous sommes allés rencontrer les dirigeants.”
Les mêmes valeurs humaines et sociales
“Le feeling avec nos interlocuteurs est très bien passé. Nous avons compris que nous partagions les mêmes valeurs humaines et sociales.” Apef n’est pas encore présent à Metz où les deux candidats veulent s’installer. Au premier rendez-vous avec le directeur général de la chaîne, la zone de chalandise est bouclée ; au deuxième, le contrat signé.
Reste à décrocher un financement. “Chacune des six banques que nous avons sollicitées a accepté de nous suivre.” Le duo réunit 25 000 euros d’apport, soit 30 % de l’investissement. L’enveloppe globale se monte à 70 000 euros, incluant “21 600 € de droit d’entrée et 20 000 € de besoins en fonds de roulement, précise Julien, le reste se répartissant entre le coût du matériel, du mobilier et du local”.
« Chacun y trouve son compte »
En juin 2014, le binôme démarre son activité. Avec dynamisme ! En fin d’année, il dépasse ses prévisionnels. “Ça s’est calmé depuis janvier. Nous avons atteint une rentabilité suffisant à payer nos charges, mais pas encore à nous verser de salaire”, précise Julien.
Pour leur premier exercice, qui clôturera fin décembre 2015, les entrepreneurs tablent sur 220 000 euros de CA.
Déjà, ils pensent à “monter en puissance” en ouvrant une deuxième agence dans la région. La répartition du travail, elle, s’est faite naturellement. “Nous avons décidé de ne pas cloisonner nos missions respectives, chacun intervient dans toutes les tâches, du commercial à la gestion de nos sept salariés, en passant par la relation clients”, soulignent d’une seule voix les associés. Ravis, l’un comme l’autre, d’avoir sauté, ensemble, le pas de la création d’entreprise.