Il reste encore de nombreux territoires à conquérir pour Monbana, qui compte 28 magasins, comme pour Réauté Chocolat, qui regroupe 62 points de vente.
Pouvez-vous rappeler le positionnement des enseignes Monbana et Réauté sur le marché du chocolat ?
Nos marques totalisent 70 ans d’expérience pour Réauté Chocolat (créée en 1954) et 90 ans pour Monbana (née en 1934). La force du Groupe Saveurs & Délices, qui développe ces deux enseignes, c’est que nous sommes fabricant au travers de nos usines et du savoir-faire de nos maîtres chocolatiers. Nous venons d’ailleurs d’accueillir nouvelle personne sur la partie R&D (Recherche & Développement), afin d’accompagner le groupe dans l’innovation produits. Cela nous permet de proposer des collections permanente de biscuits et chocolats, mais aussi des collections saisonnières pour des événements comme Pâques (avec environ 80 références cette année, accompagnées par des animations en magasins), la Fête des Mères, la Fête des Pères ou encore la Fête des Maîtres et des Maîtresses.
En termes de positionnement prix et produit, on trouve plutôt une offre cadeau sur-mesure chez Monbana, qui permet au client de composer son ballot de chocolats parmi plus de 250 références. Tandis que Réauté Chocolat propose principalement des sachets de 100 g prêts à vendre, avec plus de 600 références. Monbana se positionne également en tant qu’expert du chocolat, avec une offre destinée aux professionnels du CHR (Café-Hôtels-Restaurants), tandis que les produits Réauté Chocolat sont vendus exclusivement en boutiques. En résumé, Monbana se positionne davantage sur le premium, et Réauté Chocolat sur l’accessibilité : ce sont deux très belles marques, différentes et complémentaires. Nous envisageons de faire évoluer le concept Réauté Chocolat en installant des corners dans nos points de vente : des tests sont en cours sur de nouveaux univers comme le café et le thé.
Quels sont vos objectifs de développement en franchise sous ces enseignes ?
Il reste encore pas mal de territoire à conquérir pour Monbana, qui compte 28 magasins, comme pour Réauté Chocolat, qui regroupe 62 points de vente. Nous prévoyons de développer ces deux enseignes en franchise à un rythme compris entre trois et cinq ouvertures par an.
Quels profils de franchisés recherchez-vous en priorité ?
Pour rejoindre nos réseaux, il faut avoir une appétence pour la gourmandise, et vouloir être commerçant de proximité. Mais aussi faire preuve de compétences de gestionnaire, être capable de capter un réseau d’affaires en B to B, pour l’activité cadeaux d’affaires. Et enfin savoir gérer des pics d’activité, comme les deux temps forts de l’année que sont Pâques et Noël. En effet, le nombre de salariés par magasin va de un à trois mais, en période haute, il faut prévoir de renforcer son équipe.
Pour ouvrir un magasin Réauté Chocolat, l’investissement initial à prévoir est d’environ 376 000 €, contre 250 à 300 000 € pour une boutique Monbana. Dans les deux cas, nous demandons 20 000 € de droit d’entrée. Nous délivrons à nos franchisés une formation de quatre semaines, dont deux semaines de théorie et deux semaines de pratique.
Nous recrutons nos seulement pour des créations, mais aussi pour des reprises de magasins : la dernière en date a eu lieu en Alsace, avec des profils extérieurs au secteur de la franchise, qui viennent d’un univers totalement différent. Car nous accompagnons nos franchisés qui cèdent leur entreprise. Dernièrement, les boutiques Monbana situées à Vire, Cap Malo et Flers et été cédées par leurs franchisés qui ont fait valoir leurs droits à la retraite et qui ont bien vendu leur affaire. Ce type de transmission est une toujours une satisfaction pour un développeur mais aussi à titre personnel : cela nous permet de boucler une boucle, et à notre franchisé de bien valoriser son fonds de commerce avec un repreneur engagé. Notre contrat de franchise est conclu pour une durée de sept ans : les franchisés concernés étaient des historiques de l’enseigne, qui en étaient à leur deuxième renouvellement.