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      Devenir franchisé dans le commerce alimentaire de proximité : combien ça coûte ?

      Caves à vin, épiceries fines, pâtisseries ou boutiques de chocolats, mais aussi supermarchés : le commerce alimentaire de proximité est très divers et attire de nombreux candidats à la franchise. Découvrez les critères de sélection des enseignes qui recrutent : profil, investissement et apport.

      Lorsqu’on veut rejoindre un réseau du commerce alimentaire de proximité, les montants d’investissement initial à prévoir sont assez variables d’un créneau à l’autre : de 95 000 euros au minimum dans le vin à près de 400 000 euros dans certaines enseignes de chocolat ou dans la grande distribution, qui propose elle-même une gamme très large de formats, de la supérette de quartier au supermarché. Ce qui peut donc nécessiter des fonds importants à mettre en œuvre, pour l’aménagement d’une surface importante, mais aussi pour le stock nécessaire. Rejoindre un réseau dédié à l’épicerie fine est un peu plus abordable, et représente un investissement qui, pour certains concepts, peut tendre vers les 200 000 euros.

      Quant au montant de l’apport personnel, indispensable pour pouvoir obtenir un emprunt bancaire, il varie évidemment en fonction de l’investissement global mais se situe la plupart du temps autour des 30 % de cette somme, un niveau qui est considéré par les établissements bancaires comme le minimum pour garantir la sécurité de l’investissement. Ils s’établissent à 30 000 euros au minimum dans le vin à plus de 100 000 euros (hors local) dans la grande distribution.

      Cavistes : un apport personnel allant de 30 000 à 50 000 euros

      Cavavin;jpgPour rejoindre la chaîne Cavavin, il faut disposer d’un apport personnel de l’ordre de 30 000 euros. Un montant qui inclue un droit d’entrée de 16 500 euros. Au-delà, l’investissement global nécessaire est compris entre 70 000 et 95 000 euros, ce qui inclut les éléments de décoration du magasin, le stock de départ mais également la formation et la communication de la période d’ouverture. Après l’ouverture il faut prévoir une redevance mensuelle de 2,5 % du chiffre d’affaires HT.

      NicolasPour intégrer le réseau historique Nicolas, qui s’ouvre à nouveau à la franchise, et profiter de sa notoriété inégalée, l’apport personnel se situe à 50 000 euros, dont un droit d’entrée de 25 000 euros. L’investissement global s’élève à 145 000 euros, dont 70 000 pour les travaux et l’agencement du point de vente et 50 000 euros pour le stock de départ.

      intercavesEnfin, pour devenir partenaire du réseau de caves-entrepôts Inter Caves, qui a pris un nouveau départ après sa reprise par la Maison Richard en 2011, il faut prévoir un apport personnel d’environ 50 000 euros, dont 22 000 euros pour le droit d’entrée. L’investissement total s’élève à 95 000 euros, stock compris.

       

      Épicerie fine : un apport compris entre 40 000 et 100 000 euros

      Comptoir IrlandaisAvec un apport personnel de 100 000 euros, l’enseigne de produits artisanaux et traditionnels Le Comptoir Irlandais affiche une mise de départ assez élevée, liée à son positionnement qualitatif. Le droit d’entrée (formation incluse) est de 15 000 euros. La redevance sur le chiffre d’affaires s’élève à 4,24% (moitié pour l’assistance, moitié pour la communication). Concernant l’investissement global, l’enseigne affiche une moyenne de 183 500 euros.

      serveimagePour rejoindre le spécialiste du thé Kusmi Tea, qui se développe en commission-affiliation dans des boutiques de centre6ville ou de centre commercial, un apport personnel de 40 000 à 75 000 euros est nécessaire, selon les villes et les projets. Il inclut un droit d’entrée de 12 500 euros HT. Les affiliés se rémunèrent par le biais d’une commission de 50% sur le chiffre d’affaires hors taxe.

       

      Pâtisserie-chocolaterie : à partir de 50 000 euros d’apport personnel

      RomainvillePour ouvrir une pâtisserie ouvrir une pâtisserie La Romainville, il faut disposer d’un apport personnel minimal de 50 000 euros. Pour financer un investissement initial hors local d’environ 150 000 euros. Mais l’enseigne s’adresse aussi à des pâtissiers déjà installés qui souhaitent rejoindre le réseau. Dans ce cas les données financières peuvent être différentes. Les franchisés ont accès aux différentes opérations et supports marketing de l’enseigne – concept magasin, catalogue, PLV, formation du personnel, etc. La Romainville recherche des candidats passionnés par les produits, ayant le goût du contact humain, et capables de s’impliquer dans leur point de vente.

      De leur côté les boutiques de chocolats (qui s’expriment en général sur des 35 à 60 m²) nécessitent des apports personnels du même ordre, 50 000 euros chez De Neuville, 75 000 au minimum chez Jeff de Bruges, ou encore 60 000 euros pour le concept, surtout implanté en périphérie d’agglomération, Réauté Chocolat. Quant aux investissements globaux ils évoluent dans une fourchette assez large, comprise entre 125 00 et 400 000 euros. Pour cette activité basée sur l’achat-plaisir, les profils recherchés en priorité sont des personnes proches de leur clientèle.

      Supérettes et supermarchés : un minimum de 100 000 euros en fonds propres

      IntermarchéComme toutes les chaînes de la grande distribution, Intermarché recherche en priorité des partenaires (homme, femme ou couple) de terrain, dynamiques et possédant un vrai sens du commerce. Pour rejoindre l’enseigne, il faut aussi disposer d’un apport personnel important, d’environ 100 000 euros au minimum. Quant au montant de l’investissement global, il est très variable, et dépend en particulier du format de magasin choisi (Hyper, Super, Contact et Express), ce qui correspond à des surfaces pouvant aller de 300 à plus de 6 000 m². Le  futur membre du groupement des Mousquetaires  doit aussi avoir des aptitudes à manager des équipes pouvant aller de 5 à 15 personnes pour un point de vente.

      Dans les autres groupes de la grande distribution, que ce soit Casino, qui développe des enseignes de tailles aussi différentes que Vival, Sherpa ou Spar, mais aussi Auchan, Carrefour ou encore Codifrance (enseignes Coccinelle et Coccimarket), les sommes nécessaires sont, assez logiquement, du même ordre de grandeur, et les profils recherchés assez semblables.

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