En mars 2020, Bernard Engel a fêté le premier anniversaire de son entreprise, une franchise Irrijardin ouverte au printemps 2019 à Limoges. Sur des performances supérieures à celles qu’il attendait.
Le déclic lui est venu un soir de l’automne 2017. Bernard Engel est alors chef d’atelier chez Renault Trucks où, entré simple magasinier en contrat de qualification, il cumule 23 ans de carrière. « C’était l’un de ces soirs où l’on se sent un peu moins bien, où l’on réfléchit à ce que l’on voudrait vraiment ». Alors, la discussion s’ouvre avec son épouse. « En quelques heures, notre décision de changer de vie était prise », relate-t-il.
Le couple réside et travaille alors à Chaumont, en Haute-Marne. En quête de soleil, il cherche d’abord une opportunité du côté des Antilles. « Mais je n’y ai rien trouvé en rapport avec ma profession. Et je ne me croyais alors pas capable de faire autre chose ». Bernard tombe alors sur une annonce d’Irrijardin, chaîne spécialiste en piscines, spas et arrosage qui recherche des franchisés. « J’étais client de l’enseigne. Et c’est devenu une évidence. La franchise représentait un cadre très rassurant pour entreprendre. Quant au concept, il requerrait à la fois des compétences commerciales et techniques, précisément celles avec lesquelles je me sentais le plus à l’aise ».
De la Haute-Marne à la Haute-Vienne
Le candidat prend contact avec la tête de réseau. Parallèlement, il part à la rencontre d’un franchisé, à Dijon. « Il avait ouvert trois ans auparavant et avait donc le recul idéal pour partager son expérience. Ce qu’il a fait en toute transparence. Sitôt rentrés nous installions un panneau A Vendre devant la maison, convaincus d’avoir fait le bon choix ».
« La franchise représentait un cadre très rassurant pour entreprendre. Quant au concept, il requérait des compétences avec lesquelles j’étais à l’aise. »
Le couple jette son dévolu sur Limoges. Certes l’on fait mieux en matière de soleil… « Mais le potentiel en matière de business y était. Et la ville, à taille humaine et pleine de vie, nous correspondait parfaitement ». Fin septembre 2018, le duo déménage et à la mi-octobre, Bernard entre en formation pour deux semaines. Son futur emplacement validé, il se lance dans la réalisation de son business plan. « L’enseigne, qui à quelques erreurs de casting près n’a jamais fermé de magasin, bénéficie d’une bonne image auprès des banquiers. Amenant de ma poche 80 000 euros d’apport, je n’ai eu aucun mal à décrocher les 150 000 euros de financements nécessaires à boucler le projet ».
Bernard et son épouse, qui a entre-temps repris son travail d’aide-soignante, réalisent une grosse partie des travaux du local eux-mêmes. « L’aménagement du point de vente, la mise en place du stock de départ… Tout était balisé par le franchiseur, ce qui est très confortable ».
Un démarrage progressif
Fin mars 2019, l’entrepreneur ouvre son magasin, encadré par des animateurs. Puis c’est le grand saut, et il se retrouve seul aux commandes. « Un peu paniqué, reconnaît-il aujourd’hui. Je ne connaissais pas encore parfaitement les produits, le système d’information… Mais une personne du service client m’épaulait ». Le magasin démarre doucement, et les premiers devis de construction de piscines sont signés. « Nous avons commencé un peu sous le business plan, avant de remonter progressivement notre retard ».
En septembre 2019, lors des deuxièmes portes ouvertes annuelles d’Irrijardin, son point de vente réalise la 7ème meilleure performance du réseau (qui en compte plus de 110). A fin janvier 2020, sa franchise cumulait un chiffre d’affaires de 423 000 euros, contre 362 000 prévus par le business plan.