Nos prix et nos magasins Lynx Optique doivent être plus attractifs si nous voulons améliorer la rentabilité et fidéliser nos franchisés.
Pour rendre Lynx Optique plus compétitif, vous avez initié en 2005 une politique de baisse tarifaire. Est-ce au détriment de la marge de vos franchisés ?
Depuis que le réseau a été racheté, fin 2003, par le groupe Guildinvest (enseignes Krys, Vision Plus et Vision Originale), les franchisés bénéficient de conditions d’achat groupe bien plus performantes. Nous avons également créé une ligne de verres spécifique en marque de distributeur, qui leur permet de répercuter une base tarifaire plus intéressante sur les consommateurs. Ce sourcing d’approvisionnement différent les a ainsi préservé d’une baisse significative de leurs marges commerciales.
Le chiffre d’affaires de l’enseigne n’a connu qu’une maigre croissance en 2005 (+ 0,4 % à surface comparable). Comment l’expliquez-vous ?
Ce résultat, trop faible pour une enseigne comme Lynx Optique, est notamment lié à une première baisse de 5 % de nos tarifs en juin 2005, qui n’a bien sûr pas été suivie d’une amplification immédiate des volumes de ventes. Cette répercussion s’observe en revanche dès les premiers mois de cette année. Par ailleurs, le réseau nécessite des investissements forts en terme de relookage. Un nouveau concept architectural voit actuellement le jour et nous attendons des progressions de chiffre d’affaires de l’ordre de 15 % après rénovation. Le client exige un conseil que nos professionnels assurent pleinement, mais ils veulent aussi acheter dans de beaux magasins, à des prix compétitifs. Nous sommes maintenant en mesure de leur donner satisfaction.
Comment le franchisé assumera-t-il le coût de la rénovation de son point de vente et comptez-vous développer le réseau en 2006 ?
Tout d’abord, les frais d’honoraires et d’architectes seront entièrement pris en charge par le franchiseur. Nous proposons également à nos franchisés un leasing pour tout ce qui concerne le mobilier, ainsi que des financements, via divers organismes bancaires, adossés au groupe et négociés en interne. En termes de développement, nous envisageons un solde positif de 15 magasins supplémentaires à fin 2006 et nous voulons rompre avec l’égalité entrées/sorties de ces dernières années. Nous souhaitons en effet fidéliser nos partenaires pour qu’ils renouvellent leurs contrats, en leur démontrant l’efficacité des services que nous leur apportons et la pertinence des décisions que nous prenons.