Optic 2000, c’est 3 enseignes avec des problématiques très différentes.
Vous venez d’être élu, quelles sont vos priorités pour les 6 ans à venir ?
Cette première année sera l’occasion d’un bilan et, en juin 2007, nous présenterons en assemblée générale le plan stratégique des 5 ans à venir. Nous avons 3 enseignes avec des problématiques très différentes. Optic 2000 est extrêmement puissante et reconnue avec un maillage évident du territoire (1038 magasins). Il reste quelques endroits à pourvoir, soit environ 200 unités de plus. Nous allons donc nous concentrer sur le qualitatif. Et, pourquoi pas, lancer une troisième opération humanitaire.
En 2005, vous avez pris le contrôle de Lissac en montant votre participation à 70% : que vont devenir les unités franchisées dans la coopérative ?
Elles vont monter en puissance ! A raison de 50 nouvelles franchises par an afin d’atteindre un parc de 500 magasins (contre 92, dont 62 franchises et 30 succursales à ce jour). Lissac a une image très parisienne : nous allons intensifier l’implantation dans les grandes villes pour ensuite rayonner en région. En septembre, l’enseigne aura sa propre campagne de publicité à la télévision. Mais attention : si elle se développe, Lissac ne sera pas une copie d’Optic 2000. Elle a un savoir-faire technique et une image familiale. Nous allons donc mettre en avant ces aspects. Avec, par exemple, des projets liés à l’univers médical et d’autres via l’académie Georges Lissac qui excelle dans ces formations. Côté famille, il y a la carte de fidélité. Lancée il y a un an, elle concerne déjà 3200 foyers.
Optic 2000 arrive à maturité, Lissac semble pleine de promesses… Mais Audio 2000 ? Vous annoncez très peu de nouvelles unités?
Nous allons passer à 150 centres d’ici à la fin de l’année (contre 139 à ce jour) ce qui n’est pas peu ! Le marché de l’audioprothèse ne représente que 10% du marché de l’optique. Nous sommes sur un segment en devenir dans les 5 voire les 10 prochaines années. Malheureusement, nous maîtrisons mal certaines données démographiques. Une partie de nos clients presbytes seront amenés à être équipés, mais nous ne savons pas quand. Nous ne connaissons pas non plus l’impact des baladeurs sur l’audition, ni quand il va se faire ressentir. Il faut donc consolider nos acquis grâce à un concept moderne et accessible, sans pour autant nous précipiter. Donc : travailler avec les moyens de nos ambitions qui sont des ambitions mesurées, responsables et réalistes. Et, à terme, pourquoi pas devenir leader !