Je voulais rejoindre un réseau avec des valeurs tournées vers l’humain, et un réseau participatif, où la parole est donnée aux franchisés.
Dans quelles conditions êtes-vous devenu affilié de la franchise Attila ?
Ma rencontre avec Benoît Lahaye, son fondateur, a été décisive. J’étais alors chargé de développement au sein de la franchise O2, dédiée aux services à la personne (cette expérience a duré quatre ans). Nous avions, à cette époque, l’habitude de nous rencontrer entre franchiseurs afin d’échanger sur nos bonnes pratiques. J’ai été séduit par l’homme et ses valeurs, profondément humaines. Mais je n’ai rejoint le réseau Attila que quelques années plus tard, en 2021, à l’âge de 29 ans, après avoir travaillé, par la suite, en tant que chef de secteur chez Leroy Merlin. Cette expérience de trois ans a bien forgé mon profil d’entrepreneur. A cette époque, j’avais déjà en tête l’idée de créer mon entreprise.
Le secteur de la rénovation et du bâtiment était-il, pour vous, une priorité ?
J’avais surtout la volonté de développer une activité de services dans le BtoB, et qui allie de la technicité. Je voulais également rejoindre un réseau avec des valeurs tournées vers l’humain, et un réseau participatif, où la parole est donnée aux franchisés. Enfin, je voulais être un entrepreneur indépendant, mais accompagné par une enseigne qui se développe bien, à forte notoriété, et qui a fait ses preuves. Au final, le concept Attila, leader en France de l’entretien, la réparation et la rénovation des toitures pour les entreprises, les collectivités et les gestionnaires, cochait toutes les cases (l’enseigne table sur le déploiement de près de 200 unités en 2025, à raison de 25 à 30 ouvertures par an, NDLR).
Se lancer dans l’entrepreneuriat à l’âge de 29 ans, était-ce compliqué ?
Non, pas vraiment, car mon projet était mûrement réfléchi, notamment au niveau du choix de l’enseigne et de son expertise. J’étais sûr de mon coup ! Je dois dire tout de même que pour financer mon projet, j’ai rencontré certaines barrières. Mais j’ai eu la chance de bénéficier de prêts d’honneur auprès de Réseau Entreprendre et d’Initiative Mayenne. Au total, pour lancer mon activité j’ai apporté 30 000 euros, pour un financement global de 180 000 euros.
Et face aux banquiers, la tâche n’a-t-elle pas été difficile pour les convaincre de vous suivre ?
Oui, c’est vrai, mais visiblement j’ai su me montrer convaincant ! En tout cas, j’étais très bien préparé, je maîtrisais mon sujet sur le bout des doigts. Mon dossier était béton. De plus, ma banque connaissait bien Attila pour avoir déjà accompagné plusieurs de ses franchisés. La crédibilité de l’enseigne a ainsi été décisive pour mon accompagnement financier.
Comment se porte votre entreprise sur le plan des affaires ?
Depuis notre lancement, en 2021, nous enregistrons chaque année une croissance à deux chiffres de notre chiffre d’affaires (l’entreprise compte, en plus de Valentin Gibier, quatre techniciens de terrain, une chargée d’affaires administratives et financières et un apprenti, NDLR). Quant à mes projets pour le futur, je suis en phase de réflexion pour ouvrir une deuxième agence Attila. Rien n’est décidé, mais oui, je me penche sur le sujet.