Cette diversité, entre le BtoC et le BtoB, nous permet de ne pas mettre tous nos œufs dans le même panier : durant la période Covid, l’activité BtoB nous a fortement aidés à traverser la crise.
Quel a été votre parcours professionnel avant de devenir franchisés class’croute ?
Entre 1994 et 2001, j’ai travaillé dans la grande distribution, en tant que responsable de rayons, avec une première expérience dans le sport, chez Decathlon, et une seconde dans le bricolage, chez Castorama. Puis j’ai eu envie de changer d’horizon. J’ai alors occupé un poste, à mon compte, de responsable commercial dans la vente de véhicules pour la propreté et la collecte des déchets, nous avions pour clients les administrations. Cette expérience, qui a duré 15 ans, m’a donné le goût de l’entrepreneuriat.
Comment avez-vous connu l’enseigne class’croute ?
Avant de devenir franchisés de l’enseigne, en 2017, nous la connaissions bien grâce à mon épouse, Sandrine : lorsqu’elle travaillait dans le secteur de la biologie, en tant que responsable de plateau technique, elle avait pris l’habitude faire appel à class’croute pour la pause déjeuner de ses sessions de formation. Nous avons rencontré les dirigeants du réseau en 2016 lors du Salon des Entrepreneurs, à Paris, au sein de l’espace franchise. Ensuite, tout s’est enchaîné très rapidement : quelque mois après, nous ouvrions notre restaurant à Paris, en reprenant une adresse class’croute existante.
Pourquoi avez-vous choisi la franchise d’une part, et class’croute d’autre part ?
La franchise était l’assurance de pouvoir nous appuyer sur le soutien d’un franchiseur, nous ne voulions pas partir dans l’inconnu. Si nous avons choisi class’croute – après avoir étudié plusieurs dossiers d’enseignes – c’est pour plusieurs raisons : la qualité de ses produits, son concept éprouvé depuis 30 ans et le sérieux de ses équipes dirigeantes, qui ont su se montrer rassurantes lors de nos premiers échanges. Elles nous ont aussi permis, avant notre lancement, de rencontrer plusieurs franchisés de l’enseigne, ce qui s’est avéré un élément de réassurance sur le sérieux et l’image de class’croute.
Comment est structurée votre activité ?
Elle est composée, premièrement, d’un pôle BtoC avec notre restaurant, situé avenue de la Grande-Armée, à Paris 17e, sur une surface de 45 m² avec 17 places assises (plus une belle terrasse) où nous réalisons 75 % de notre CA avec la vente à emporter (avec un ticket moyen à 8,50 €). Puis, pour notre activité BtoB, d’un laboratoire de production, qui nous permet de réaliser de la livraison de repas dans les entreprises. Cette diversité, entre le BtoC et le BtoB, nous permet de ne pas mettre tous nos œufs dans le même panier : durant la période Covid, l’activité BtoB nous a fortement aidés à traverser la crise.
Avec Sandrine, nous sommes complémentaires : alors qu’elle s’occupe principalement du pôle restauration, avec les volets production, hygiène et qualité, j’ai en charge le suivi de la logistique, des livraisons et de la relation client BtoB.
Nourrissez-vous des projets de développement ?
La conjoncture, compliquée, ne nous permet pas, pour l’heure, de songer à d’autres ouvertures. Notre objectif consiste stabiliser l’activité et fidéliser notre clientèle. Mais si, bien sûr, des opportunités de croissance s’offrent à nous, nous les étudierons avec soin.