L’omnicanalité est un puissant vecteur d’affaires : 80 % des achats réalisés dans nos magasins ont été préparés sur le site web de l’enseigne.
Dans quelles conditions avez-vous rejoint la franchise Grain de Malice ?
Tout a commencé en 2004 lorsque j’ai racheté, à Châteaulin (Finistère), le fonds de commerce d’une activité portée par une grande enseigne du fil à tricoter et du prêt-à-porter. Les années ont passé et le chiffre d’affaires « laine » de l’entreprise déclinant (il pesait 70 % de mon CA, contre 30 % pour le prêt-à-porter), j’ai saisi l’opportunité de rejoindre, en 2011, le réseau Grain de Malice, spécialiste du prêt-à-porter féminin (un segment de marché bien plus porteur que la laine), en ouvrant un nouveau magasin, toujours à Châteaulin. Chemin faisant, j’ai ouvert d’autres points de vente Grain de Malice : un deuxième à Concarneau (Finistère) en 2019, un troisième à Pontivy (Morbihan) en 2021 et un quatrième à Lannion (Côtes-d’Armor) en 2023.
Quels sont les principaux atouts de la franchise Grain de Malice ?
Nous sommes une enseigne de prêt-à-porter qui habille toutes les femmes, en toutes circonstances et pour toutes les occasions, avec un très bon rapport qualité/prix, soit un panier moyen, concernant mes magasins, proche des 45 euros. De plus, notre collection s’enrichit toutes les semaines de nouveaux produits et les outils merchandising qui nous sont fournis sont renouvelés tous les quinze jours. L’omnicanalité est aussi, pour les franchisés Grain de Malice, un puissant vecteur d’affaires. Un exemple : 80 % des achats réalisés dans nos magasins ont préalablement été préparés sur le site web de l’enseigne. Sur le marché du prêt-à-porter, le camembert ne grossit pas alors que de nouveaux acteurs émergent. Pour se démarquer, il faut donc être plus forts et plus ingénieux que les autres en travaillant notamment tous les canaux de vente.
Le prêt-à-porter en franchise traverse une dépression, avec des fermetures d’enseignes. Comment Grain de Malice résiste-t-il ?
Nous faisons mieux que résister, l’enseigne étant en plein développement. Outre son concept et ses produits qui collent bien à l’air du temps, la franchise a su bien rebondir lorsqu’elle s’est heurtée, ces derniers temps, à des difficultés, notamment avec les fermetures en Allemagne. La tête de réseau sait aussi se mettre à l’écoute de ses affiliés. Avec elle, il n’y a aucun tabou. Nous travaillons en toute transparence. Ces trois dernières années, qui ont été marquées par le Covid, elle n’a eu de cesse de nous soutenir. En retour, nous sommes heureux, en tant qu’affiliés, de lui rendre ce qu’elle nous donne.
Avez-vous des projets d’ouvertures d’autres magasins Grain de Malice ?
J’ai identifié des villes, toujours en Bretagne, où je pourrais ouvrir un nouveau point de vente. Je pense à Brest, mais y dénicher un local commercial est difficile en raison du PLU (plan local d’urbanisme). Je ne me précipite pas. Il est important de bien étudier le terrain, de trouver le bon emplacement. Avec quatre unités, j’ai déjà beaucoup à faire. Et je suis ravie de voir que le CA prévisionnel de mon dernier magasin ouvert, celui de Lannion, qui est également le plus grand avec 160 m², est en hausse de 35 %.