Chausseurs, maroquiniers, bijoutiers, spécialistes de l’amincissement ou du bronzage : les réseaux, très frileux dans l’ensemble, n’ont pas brillé l’année dernière. Rebond programmé en 2012 ? A voir…
Rares pointures chez les chausseurs
La chaussure est représentative de l’attentisme ambiant puisque les enseignes ont été, l'année dernière, deux fois moins nombreuses à avoir pris part à notre enquête. Le spectre des absents est large, des acteurs expérimentés (les chaînes du groupe Vivarte : Minelli, San Marina ou André) aux concepts plus récents (Paul Strada).
Les meilleurs élèves du segment sont les concepts masculins haut de gamme. Loding (47 franchises) finalise son maillage au pied levé (13 ouvertures) et doit concrétiser 7 projets cette année. Primé aux Espoirs de la Franchise 2011, Finsbury (15 boutiques dont 3 franchises) confirme la solidité de son modèle et s’apprête à hâter le pas (7 ouvertures prévues en 2012).
Fin décembre 2011, la marque enseigne de danse Repetto (33 magasins dans le monde, 11 en France) a inauguré son premier point de vente affilié et vise 3 adresses supplémentaires sous cette forme.
Autre “belle” griffe à surveiller : Kickers (groupe Royer) qui ouvre son recrutement à la franchise.
Les sportifs pas tous en forme
Bien plus offensif, Intersport (575 unités adhérentes sous bannières Intersport plaine et montagne, Shooz, Sport Leader et Sport Expert) a ouvert 30 points de vente l'an passé et table, sous la houlette de son président Jacky Rihouet, sur 100 ouvertures d’ici à 2015 (29 en 2012).
Adidas Originals, le concept moyen format (100 m2) lancé en 2009 par géant mondial Adidas, grandit, lui, doucement (8 franchises, + 4).
Sacs, bijoux et bronzage restent ternes
Pas grand chose à signaler chez les bijoutiers. Seule Julien d’Orcel, la chaîne la plus dynamique du groupement Synalia, s'est mise en valeur en 2011 avec un parc en progression de 14 unités à 165 boutiques adhérentes.
Sans briller, Point Soleil (128 centres de bronzage en franchise fin 2011, soit le même niveau qu’à fin 2009) demeure l’incontestable leader de son activité. Statut auquel aspire, sur le créneau de l’amincissement, le groupe Effémins suite à la fusion des enseignes Efféa et Physiomins. Pas évident tant l’activité est difficile et génératrice d’un taux de turnover souvent très élevé.
Méthode de l'enquête : ces enseignes qui recrutent
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