Notre objectif est de proposer des solutions pour tous les types de partenaires et tous les niches du marché.
Sur le marché du fitness, vous développez en parallèle cinq concepts différents : Club Moving, Lady Moving, Garden Gym, Fitness Park et Moving Express. Pourquoi ? Et comment gérez-vous cette diversité ?
C’est exact. Nous proposons une palette assez complète de formats, ce qui nous permet de nous positionner sur tous les segments du marché. Ils sont apparus au fur et à mesure de l’évolution de notre activité (qui a connu des bouleversements importants au cours des dix dernières années) et se sont adaptés pour répondre aux demandes de la clientèle.
Club Moving est notre concept le plus ancien. C’est un espace de remise en forme généraliste mixte, développé sur des surfaces importantes, de 1 000 m² en moyenne, et qui vise un public très large. Lady Moving est un centre dédié exclusivement aux femmes. Garden Gym s’adresse aux aficionados de la bio-forme. Fitness Park et Moving Express, enfin, sont des formules low-cost positionnées sur des surfaces et des tailles d’agglomération différentes.
Cette diversité nous permet de proposer à tous les types de partenaires la solution adaptée à leurs projets, à leurs budgets et à leurs profils : ceux qui sont à la recherche d’un petit club de proximité, comme ceux qui disposent de moyens plus importants, ou encore les investisseurs, qui souhaitent ouvrir plusieurs unités, en particulier sur le créneau du low cost.
Quel regard portez-vous sur l’évolution actuelle du marché de la remise en forme, dans le contexte de crise que nous traversons ?
Il est certain que l’expansion a subi un coup d’arrêt brusque en 2009-2100. Mais depuis un an, elle a repris, sans évidemment atteindre le rythme qu’on a connu au milieu de la décennie 2000, lors des années d’explosion du fitness dédié aux femmes. Ce créneau ne bénéficie plus aujourd’hui de l’attrait de la nouveauté, mais il existe toujours une clientèle spécifique. Au-delà, nous observons que, pour beaucoup, le bien-être et la remise en forme sont un antidote à la crise. Bref, le marché de la remise en forme a, comme bien d’autres, ses cycles, ses hauts et ses bas. Pour notre part, nous entendons être parmi ceux qui survivront et assureront la pérennité de leurs réseaux.
Dans ce contexte, il y a bien sûr une tendance générale à évoluer vers le low cost, c’est-à-dire des clubs en libre-service, afin de diminuer les charges de personnel, et proposant des abonnements à petit prix. Pour notre part nous avons choisi de faire du low cost qualitatif, en n’ayant pas recours à du matériel bas-de-gamme. Mais tout le monde ne peut pas passer au low cost et transformer un 200 m² en un centre de 500 m². Alors certain(e)s franchisé(e)s Lady Moving ont plutôt fait le choix d’investir, en complément, dans un second centre low cost, afin de ne pas laisser échapper de parts de marché.
Y a-t-il, dans le contexte actuel, encore de la place pour des projets d’expansion ? Quels moyens déployez-vous pour accompagner vos partenaires ?
Nos réseaux regroupent, en ce printemps 2012, environ 150 centres, tous formats confondus. L’expansion a repris en 2011. Et 2012 est plutôt bien parti puisque sur Franchise Expo Paris, nous avons observé un regain d’intérêt de la part des candidats.
Dans le cadre de notre stratégie 2012, nous avons révisé nos logos et déterminé une stratégie de communication identifiable avec une charte graphique et des accroches originales telles que « 2012, je vote pour mon corps ». Ils viennent compléter les activités nouvelles proposées régulièrement comme l'aquabiking ou les circuits Lady Snow (pour la préparation aux sports d'hiver). Afin d’accompagner nos clientes et de répondre à leurs attentes en termes de beauté et de minceur, Lady Moving a aussi établi plusieurs types de partenariats dans les domaines de la beauté, la santé et la nutrition.
L’atout du groupe est de disposer d’une assise financière importante, permise en particulier par l’ouverture, en décembre 2009, du capital de Moving au groupe Développement & Partenariat à hauteur de 4 millions d’euros. Cela nous a permis de renforcer nos fonds propres ainsi que les services que nous apportons au réseau (plate-forme juridique, service marketing, équipes sur le terrain, etc.). Enfin, étant donné que les banquiers ont toujours été frileux pour financer nos activités, nous passons, pour obtenir des financements, par l’intermédiaire d’un courtier. Cela permet, dans 90 % des cas, de concrétiser les projets.