Nous visons un rythme de 30 ouvertures par an en galerie marchande, en centre-ville ou sur les sites de transports.
La Croissanterie a désormais passé le cap des 200 points de vente en activité : comment se répartit ce chiffre entres unités en propre et unités en franchise, en France et à l’international ?
La Croissanterie a franchi en début d’année le cap des 200 points de vente, qui se répartissent entre 100 succursales environ et 100 franchises. Sur le parc franchisé, 35 % des unités environ sont exploitées par des franchisés indépendants et 65 % par des grands comptes, comme le pétrolier Total ou le groupe de restauration concédée Autogrill qui exploitent des unités sur les aires d’autoroutes, dans les gares etc.
Notre développement est essentiellement orienté sur la France : l’international n’est pas une priorité, même si nous sommes présents en Belgique et en Italie. Nos points de vente les plus éloignés géographiquement sont implantés dans les départements français d’Outre-mer comme la Réunion et la Martinique.
Sur 35 inaugurations prévues cette année, la plupart se feront en franchise et en France, comme en 2012. Nous avons désormais atteint notre objectif de 50 % d’unités franchisées, et cette part ne fera qu’augmenter. Nous visons le maintien d’un rythme de 30 ouvertures par an, aussi bien en galerie marchande qu’en centre-ville ou sur les sites de transports.
Quel profil de franchisés recrutez-vous en priorité ? Dans quelles villes ou régions souhaitez-vous désormais ouvrir ?
Nous ne recrutons pas spécifiquement des professionnels de la restauration : la majorité de nos franchisés provient d’autres secteurs. Plus qu’une expérience professionnelle dans un secteur, nous recherchons avant tout des candidats ayant un esprit d’entrepreneur, aptes à manager et gérer ce type d’entreprise, et à exercer le métier de commerçant avec des qualités de fédérateur, d’animateur d’équipe. Ils doivent disposer d’un apport personnel minimum de 100 000 €, être motivés et avoir envie de partager nos valeurs.
Notre objectif est de couvrir l’Hexagone, en centre-ville et en centre commercial, dans les villes de plus de 60 à 70 000 habitants comme Angers, Annecy, Bayonne, Clermont-Ferrand, Grenoble, La Rochelle, Le Mans, Metz, Nantes, Reims ou Rouen.
Les régions que nous souhaitons couvrir en priorité sont le Centre de la France autour de Clermont-Ferrand, le Sud-ouest au sud de Bordeaux, à l’ouest de Toulouse et en remontant sur Agen. Mais aussi la Bretagne, où il y a encore beaucoup à faire, et la Normandie : nous ne sommes pas encore implantés à Caen.
Où en est aujourd’hui le déploiement de votre nouveau concept de restaurant ? Comment évolue l’activité des points de vente qui l’ont déjà adopté ?
Une majeure partie de nos points de vente a adopté notre nouveau concept et nous prévoyons que 100 % du parc sera à la nouvelle image d’ici fin 2016, en fonction du calendrier des rénovations, et des transformations de restaurants existants qui doivent fermer le temps des travaux. Toutes les nouvelles ouvertures se font bien entendu au nouveau concept.
Concrètement, l’adoption du nouveau concept permet à nos restaurants de progresser de 10 % en fréquentation, avec un ticket moyen en hausse. Le nouveau slogan que l’on commence à déployer : « Chaque jour est un plaisir à déguster », traduit clairement notre positionnement. La Croissanterie est la seule enseigne généraliste et moderne de restauration rapide à la française au quotidien, que ce soit au petit-déjeuner, au déjeuner ou au goûter. Notre promesse allie plaisir et équilibre, qualité et prix, saveur et authenticité dans une ambiance chaleureuse, conviviale et moderne.
