Le groupe Buton a commencé des négociations avec l’entreprise Monbana en vue d’une reprise de celle-ci, qui regroupe plusieurs sites de production et un réseau de points de vente, en partie en franchise.
Dans un communiqué publié aujourd’hui, le groupe Buton annonce être en discussion avec l’entreprise chocolatière Monbana en vue d’une reprise de celle-ci. Le groupe familial de confiserie Buton précise en effet « être actuellement en phase de négociation exclusive avec Yves Guattari, président de la chocolaterie mayennaise Monbana, qui souhaite céder son entreprise ».
Né en 1934, Monbana s’est spécialisé dans la fabrication de produits chocolatiers « made in France » (chocolat en poudre, chocolat à cuisiner, confiseries, créations de chocolat à croquer, tablettes bonbon, boissons gourmandes, kits dessert, chocolats pétillants, etc.).
En 2009 une première boutique Chocolaterie Monbana a ouvert ses portes à Laval. Puis un développement en franchise a été lancé à partir de 2012 sur la base d’un concept de 120 à 150 m², destiné à être implanté en périphérie des villes de plus de 10 000 habitants. Depuis, 32 boutiques ont vu le jour, dont 20 sont animées par des partenaires.
De son côté le groupe Buton, originaire de Pornic, intervient aussi sur le marché de l’agroalimentaire spécialisé et s’est affirmé dans la fabrication de biscuiterie, viennoiserie et confiserie, en France et à l’export. Il a repris en 2015 la franchise Réauté Chocolat, alors en difficulté, et a commencé à en relancer le développement. Il a donc acquis une expérience du commerce organisé.
Si l’opération aboutit, l’intégration de Monbana aux côtés de Réauté Chocolat au sein du pôle confiseries du groupe Buton, via la holding Saveurs et Délices, représentera une croissance externe significative du segment chocolat et confiserie du groupe. Elle « représenterait une réelle opportunité de croissance et de développement pour chacune des deux sociétés mayennaises, complémentaires sur le marché du chocolat », précise en outre le communique, qui sous-entend donc, en particulier, que les deux réseaux de boutiques subsisteraient en parallèle. Les deux entreprises se sont données un mois pour finaliser leurs discussions. A suivre donc.