Les réseaux du chocolat sont toujours nombreux à vouloir se développer en franchise, mais ils connaissent des évolutions contrastées. Le pain avance à petits pas, tandis qu’un glacier renforce ses positions.
Le chocolat, une valeur sûre
Malgré la crise, le chocolat demeure une valeur sûre : les consommateurs continuent d’offrir (ou de s’offrir) un plaisir à petits prix. Et cette activité conviviale, dont les niveaux d’investissement demeurent relativement accessibles, a toujours la faveur de nombreux candidats au commerce organisé. Les projets de développement de tous les concepts en témoignent.
Malgré 22 ouvertures en 2013, Leonidas (340 unités à ce jour) a toutefois vu son réseau se contracter. L’enseigne belge est toujours confrontée au vieillissement de beaucoup de ses partenaires.
Positionné sur le créneau des chocolats français, De Neuville a maintenu la taille de son parc à 150 points de vente (dont 127 en franchise).
Les meilleures évolutions sont à mettre au crédit de deux enseignes plus récentes. Développé sur des surfaces importantes en périphérie, Chocolats Roland Réauté regroupe désormais 55 magasins, dont 34 en franchise.
Belle année également pour Chocolaterie Monbana, qui affiche la meilleure progression 2013, avec 8 unités gagnées en franchise. Et pour se donner les moyens industriels de ses ambitions (8 inaugurations espérées en 2014), la chaîne a largement renforcé en 2013 son appareil de production.
Un glacier s’affirme, des nouveaux se lancent
Si Cremeria Vienna cherche toujours ses premiers franchisés en France, le glacier d’origine espagnole Llaollao a concrétisé ses ambitions en ouvrant ses premiers points de vente de notre côté des Pyrénées. Il espère accélérer le rythme en 2014.
Quant à Yeh ! Frozen Yogurt and Café, un concept de yaourts glacés d’origine canadienne, il est à la recherche de ses premiers partenaires dans l’Hexagone.
Les métiers du pain à petit pas
Moulin de Païou atteint aujourd’hui la trentaine d’unités et demeure en tête de ce groupe. Un concept lancé récemment et développé en partenariat revendique pour sa part 23 boutiques : Le Pain du jour.
Les terminaux de cuisson ont vécu une année un peu plus difficile. Aucun d’entre eux ne fait état d’une évolution positive. Même le leader, et de loin, de ce segment, La Mie Câline, a marqué le pas. Pour une chaîne qui regroupe 202 points de vente au total, cela n’a certes rien d’inquiétant, car elle doit aussi compenser les sorties de réseau naturelles (fin de contrat, départs en retraite, etc.). Tout en déclinant progressivement sa nouvelle identité, dénommée “Ateliers pains & restauration”, elle consacre aussi beaucoup d’énergie à soutenir l’activité de ses implantations, en élaborant régulièrement de nouveaux produits (snacking festif, soupes fraîches, etc.).