Venus d’ailleurs, la plupart des nouveaux concepts alimentaires présents à Franchise Expo Paris 2014 reposent sur la distribution de yaourts glacés. Ce nouveau dessert connaît un fort engouement. Nous présentons quelques-uns des réseaux en franchise. Pour les candidats, la prudence doit rester de mise car il n’est pas certain que le marché français puisse absorber autant d’enseignes spécialisées.
Au pays de Yogurtlandia
Deux associés ont relancé l’affaire en ouvrant dans le centre historique de la métropole alsacienne. “Nous testons le marché, explique Jérôme Fiorito, avec la volonté de développer le concept si celui-ci est bien accepté par les consommateurs français. Concrètement, nous avons un contrat d’exclusivité sur trois zones : l’Alsace, la Lorraine et PACA. Notre premier objectif est d’ouvrir une unité sur chacune de ces régions, en attendant de voir comment peut s’organiser un éventuel développement plus large.”
Jérôme Fiorito souhaitait s’investir dans l’économie réelle en se tournant vers un créneau novateur. Le yaourt glacé lui est apparu comme correspondant à sa démarche. Il précise également avoir adopté le code couleur historique de l’enseigne (vert et blanc), que celle-ci est en train d’abandonner en Italie. “Chaque pays a ses propres rythmes et cela nous a paru bien adapté au marché français actuel”, confie-t-il.
Libre-service de yaourts glacés
Tutti Frutti Frozen Yogurt propose une offre comprenant 18 parfums de yaourts (glacés ou frais) et de nombreux toppings ou garnitures (fruits frais, biscuits, céréales du chocolat, amandes, noix de coco). Le format choisi par l’enseigne est l’un des secrets de son succès : le libre-service à partir de distributeurs automatiques. Moins nombreux que dans un magasin classique, le personnel n’intervient donc pas dans le processus d’achat et peut ainsi “se consacrer à l’animation du magasin”.
Tom Strauss, qui possède depuis début 2013, au travers de Tutti Frutti Trading, la master-franchise de Tutti Frutti pour l’Europe (sauf l’Angleterre) veut accélérer le développement. En France, celui-ci a été confié au cabinet Progressium. Les premières boutiques ouvriront à Paris en juin et à Bordeaux en juillet. Sont visés des emplacements numéro 1, de 60 à 80 m², en centre-ville (rues à fort passage) ou en centre commercial.
Yaourt grec en boîte
Après avoir choisi son parfum, le client l’agrémente lui-même de garnitures de son choix au ToppingBar : fruits frais, sauces chaudes, sirops, fruits secs, fruits confits. L’enseigne a ouvert en octobre 2013 son site pilote au sein du centre commercial d’Aéroville (région parisienne). Elle espère une dizaine d’inaugurations cette année.
Des plats comme à la maison
La chaîne, qui compte une centaine d’adresses outre-Pyrénées, et dont le slogan espagnol signifie “la cuisine de maman à emporter”, vise des surfaces de 40 à 100 m² en centre-ville, centre commercial ou zone de bureaux. Les premiers établissements hexagonaux ont ouvert en mai à Perpignan et à Toulouse.
L’enseigne espère se développer rapidement en franchise et fait état, pour une unité sortie de la période de démarrage, d’un chiffre d’affaires moyen de 400 000 €
Epicerie à l’ancienne
Le succès du concept a encouragé Richard Fournier à développer un réseau de magasins, avec des ouvertures en propre puis, plus récemment, en franchise. La chaîne regroupe aujourd’hui 13 unités, toutes implantées dans le sud de la France. Elle souhaite poursuivre son expansion dans tout l’Hexagone et aspire en particulier à s’installer sur Lyon et Paris. Le concept vise des surfaces de 50 à 60 m², prioritairement dans des lieux touristiques.