Le secteur de l’automobile recèle de nombreuses possibilités de création d’entreprise en franchise. Dans l’entretien, la réparation et les centres autos, des enseignes recrutent activement. Avec des exigences variées, en termes d’expérience comme d’apport financier.
Norauto, la référence du centre-auto
Le premier centre Norauto a vu le jour en 1970, près de Lille. Au cœur du concept, un magasin libre-service de produits et d’équipements automobiles, couplé à un atelier de réparation rapide. Pendant plus de quarante ans, l’enseigne s’est développée en propre. Puis elle s’est ouverte à la franchise, en 2006. Et revendique à ce jour près de 400 implantations en France, dont un bon quart exploité par des franchisés.
Créations et reprises ajoutées, l’enseigne du groupe Mobivia (qui exploite aussi la franchise Midas) propose une vingtaine de nouvelles opportunités chaque année. Avec, à l’heure actuelle, des occasions à saisir dans le grand-ouest notamment.
La sensibilité à l’univers automobile est évidemment un plus pour se lancer dans l’aventure, mais elle n’est pas essentielle. « Un entrepreneur Norauto, qui travaille généralement avec 8 à 10 collaborateurs, est un véritable chef d’orchestre qui doit aussi, par ses aptitudes relationnelles, trouver toute sa place dans le tissu local », précise Fabrice Flamand, directeur du développement de l’enseigne.
L’apport personnel minimum requis pour ouvrir un centre Norauto est de 100 000 euros. Pour un investissement global d’un peu plus de 400 000 euros.
Midas, un grand nom de la réparation rapide
Née aux Etats-Unis en 1956, arrivée en France vingt ans plus tard, et propriété du groupe Mobivia (Norauto) depuis 2004, Midas jouit de l’une des plus fortes notoriétés du secteur de l’après-vente automobile sur le territoire. La chaîne propose une large palette de prestations atelier, de la vidange à la révision, en passant par les pneus, le freinage ou les amortisseurs.
La franchise est historiquement au cœur de la stratégie de l’enseigne de réparation rapide : seule une petite quarantaine des plus de 350 unités de son réseau hexagonal sont aujourd’hui des succursales.
Midas fait état d’une centaine de centres à créer ou reprendre en France dans les années à venir. Et recherche pour cela des candidats très commerçants. « Nos patrons doivent savoir expliquer, conseiller, rassurer mais aussi vendre et fidéliser. La dimension technique ne vient plus qu’en second lieu », indique à ce sujet Isabelle Mirocha, responsable du recrutement des franchisés Midas.
L’apport personnel minimum nécessaire pour ouvrir un garage Midas est de 60 000 euros, pour un investissement moyen compris entre 200 et 250 000 euros.
Point S : plus de 500 adhérents indépendants
De son modèle d’origine, la coopérative, Point S a conservé un goût marqué pour l’indépendance. Celle du réseau, d’abord, qui n’est lié à aucun acteur manufacturier ou industriel. Celle de ses adhérents, ensuite, tous actionnaires de la holding Point S et à ce titre acteurs de sa stratégie, mais seuls maîtres à bords de leurs points de vente.
Historiquement spécialiste du pneu, Point S n’a cessé d’étoffer son offre ces dernières années. Côté entretien et réparation : vidange, révision, échappement, amortisseurs… Mais aussi côté produits, en multipliant, en particulier, les références à sa marque propre (batteries, balais d’essuie-glace…)
Point S, qui vient de passer la barre des 500 franchises en France, se développe selon quatre formats : Point S Entretien rapide, Point S Centre-auto, Point S City et Point S Industriel. L’enseigne cible toutes les régions de France, avec un intérêt marqué pour les grandes agglomérations. Et des profils variés, pour peu qu’ils soient familiers du commerce et de la proximité.
Devenir adhérent Point S requiert un minimum de 60 000 euros d’apport personnel, pour des projets à 150 000 euros en moyenne.
Roady : la proximité selon les Mousquetaires
Ex-Stationmarché, Roady est l’enseigne de centres-autos des Mousquetaires (Intermarché, Netto, Bricomarché…). Le réseau propose toutes les prestations atelier classiques. Et des boutiques en libre-service dédiées aux équipements, consommables et accessoires : son, multimédia, tuning, produits d’entretien, tapis, remorques…
La chaîne revendique un positionnement populaire et de proximité. En 2015, elle s’est dotée d’un nouveau concept visuel, et plus récemment d’un site Internet revisité. Objectif : booster sa notoriété et élargir sa clientèle. Mais aussi séduire de nouveaux investisseurs.
A la tête de 125 centres autos à ce jour, le groupement entend ouvrir une dizaine de nouvelles unités par an, à l’avenir. Sa cible ? Des candidats dotés de la fibre commerciale et prêts à diriger leur affaire. Si le goût de la mécanique est le bienvenu, des compétences dans ce domaine ne sont pas exigées. En revanche la participation active à la vie de l’enseigne (tiers-temps) est elle incontournable.
Le concept Roady est accessible à partir de 95 000 euros d’apport personnel. Pour un coût global estimé entre 350 et 400 000 euros.