Sur un marché des pièces et accessoires auto à l’arrêt, les réseaux tiennent bon, notamment grâce à leurs efforts de diversification. Le lavage auto, en revanche, prend l’eau.
Moins de véhicules en réparation
Alors certes, les réseaux spécialisés bénéficient depuis quelques années de la libéralisation du marché, qui permet au conducteur de faire entretenir et réparer sa voiture hors réseau constructeur sans perte de garantie.
Mais cela n’a pas encore suffi à inverser la tendance. Nos tableaux en témoignent : même si elles déclarent avoir réalisé, en tout, quelque 172 ouvertures l’année passée, les enseignes de centres autos et de réparation rapide n’ont au final progressé globalement que de 28 unités franchisées (ou affiliées).
Diversification de rigueur
Ainsi au moment même où le supermarché de l’auto Feu Vert lançait son concept entièrement dédié aux interventions rapides Feu Vert Services (2 unités au 1er octobre), Point S, spécialiste historique du pneu, se mettait-il, lui, au centre auto. Ce qui laisse à penser que l’avenir est bien à une “offre globale” dans l’entretien, la réparation et la vente d’accessoires automobiles.
Quelques enseignes tracent leur route
C’est aussi le cas des enseignes de contrôle technique Auto Sécurité et Autovision, bien plus anciennes dans le paysage mais fortes toutes deux d’une image récemment modernisée, qui poursuivent leur chemin vers le millier d’unités affiliées.
Seul le numéro 1 en franchise du vitrage, A Plus Glass, représente cette année son secteur, avec en dépit d’un maillage déjà serré, un parc toujours en progression.
Le lavage auto prend l’eau
Eléphant Bleu, le géant de la haute pression, se contente pour sa part de stabiliser son réseau, il est vrai déjà très dense.
Sur le créneau de niche du lavage de poids-lourds, le toulousain Lavatrans poursuit lui sa lente mais assurée progression.