Pour sa 11ème édition, l’Enquête annuelle sur la franchise réalisée par l’institut CSA pour la Banque Populaire et Fédération française de la franchise a choisi de mettre l’accent sur « l’humain au coeur de la réussite ».
La 11ème enquête annuelle sur la franchise, dont les résultats ont été présentés mardi 25 novembre, « confirme la résilience du modèle dans un environnement économique contraint », estiment dans un communiqué les Banques Populaires et la Fédération française de la franchise, commanditaires de cette étude réalisée en juin 2014 par l’institut CSA auprès de 405 franchisés et 200 franchiseurs.
Ainsi, les franchiseurs restent très majoritairement optimistes quant à l’avenir de leur réseau (95 %). Première raison de cet optimisme (pour 68 % d’entre eux) : la « qualité humaine du réseau » (+5 % par rapport à 2013).
Au moment de choisir leur réseau, les franchisés sont quant à eux de plus en plus attentifs à sa déontologie (58 %, en progression de 8 points par rapport à 2013) et à son engagement environnemental et sociétal (39 %, en hausse de 13 % en un an).
Si 25 % des candidats à la franchise citent « la réputation et la notoriété de l’enseigne » comme principales motivations pour entreprendre, 21 % sont incités à se lancer par « l’encadrement, le suivi, l’assistance offerte par le franchiseur« . A noter : la presse professionnelle économique et franchise (39 %) et Internet (31 %) sont les deux sources prioritairement consultées dans le cadre de leurs recherches.
Parmi les autres enseignements de cette enquête, le chiffre d’affaires médian des franchisés atteint selon leurs déclarations 500 000 €, contre 400 000 € en 2013. Cette progression intervient après deux années consécutives de baisse (475 000 € en 2012, 520 000 € en 2011). Un tiers d’entre eux déclare une augmentation de leur CA en 2014.
Leur revenu individuel moyen annuel progresse légèrement à 32 876 €, contre 32 700 € en 2013. Il est supérieur à 40 000 € pour 24 % d’entre eux (27 % en 2013). Comme l’an passé, 47 % des franchisés considèrent qu’ils gagnent mieux leur vie qu’un salarié, et 54 % qu’un commerçant isolé (48 % en 2013).
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