Proposant une nouvelle approche de la beauté, le réseau Qipao passera la barre des 100 instituts ouverts en 2020.
Pouvez-vous présenter votre franchise d’instituts de beauté Qipao ?
Le concept Qipao a dix ans. Le premier institut à l’enseigne a vu le jour à Nancy en 2009. Son développement en licence de marque a démarré en 2013. Il s’est fortement accéléré ces dernières années, puisque de 19 adresses en 2015, nous sommes passés à 79 aujourd’hui. Il existait sur le marché de la beauté une vraie demande pour un nouveau concept, qui monte un peu en gamme tout en maîtrisant ses tarifs et surtout qui casse les codes pour répondre à la demande actuelle. Qipao fait au maximum sortir les soins de la cabine pour les proposer de manière plus souple et moderne, en créant de véritables lieux de vie autour de la beauté des yeux, des mains, du visage… Sans toutefois renoncer à des soins du corps plus classiques autour de grandes marques comme Decleor ou Carita. Ce qui nous permet de toucher une clientèle très large, de la beauty addict de 15 ou 16 ans à la quinqua adepte de prestations haut de gamme, en passant par la femme active.
Quel profil de franchisées recherchez-vous ?
Nous recherchons avant tout des femmes du métier, quand bien même elles n’auraient que trois ou quatre ans d’expérience. Nous souhaitons qu’elles travaillent dans leur institut, qu’elles y pilotent leur équipe au quotidien. Elles doivent avoir la passion du commerce : c’est l’humain qui fait la différence dans notre activité. Et enfin disposer d’un apport personnel de 20 000 € minimum, pour faire financer des projets chiffrant autour de 150 000 € au total (hors droit au bail et pas de porte). Nous les accompagnons ensuite à toutes les étapes de leur projet.
Quelles performances réalisent vos instituts ?
Ils affichent un chiffre d’affaires moyen de 220 000 € HT, pour un panier moyen de 35 €. Les volumes sont la clé de notre modèle économique. C’est pourquoi nous sélectionnons nos emplacements avec soin, en 1 bis ou 2 sur les grandes agglomérations, en n°1 sur les plus petites, dans les centres-villes ou les galeries commerciales. C’est pourquoi, aussi, nous proposons la prise de rendez-vous payante en ligne, avec des réductions sur les heures creuses, ce qui nous permet d’optimiser les flux et l’occupation des cabines. Nous avons en revanche fait le choix de nous passer d’un système d’abonnement pour laisser toute liberté à la cliente de prendre soin d’elle là où elle le souhaite.
Quels sont vos objectifs de développement ?
Nous passerons la barre des 100 instituts Qipao (dont 13 au Luxembourg) en 2020. Et nous pensons que le marché de la beauté, qui a la chance de ne pas subir la concurrence du web, pourrait à terme en accueillir 300 à 350. Partis de l’Est, notre terre d’origine, nous essaimons déjà jusqu’à Nice et Saint-Brieuc, en passant par Poitiers et Toulouse. Et notre potentiel est encore important, un peu partout en France, car nous restons un commerce de proximité.
Où en est Passage Bleu, votre seconde enseigne, de son expansion ?
Nous exploitons en effet aussi le concept Passage Bleu qui réunit la coiffure et l’esthétique, sur 200 m², en périphérie. Il est plus gourmand en terme d’investissement et requiert 60 000 € d’apport personnel. Le réseau compte une soixantaine d’unités aujourd’hui et nous le développons, en franchise, et selon les opportunités, au rythme de 2 à 3 inaugurations chaque année.