A terme, notre objectif est de regrouper aux alentours de 60 à 80 pressings Baleo sur l’ensemble du territoire français.
Où en est le développement en franchise de votre réseau de pressing écologique, lancé en 2012 ? Quelles catégories d’emplacement recherchez-vous en priorité pour y ouvrir des points de vente ?
Aujourd’hui, Baleo Pressing compte 13 pressings en activité sur tout le territoire, mais l’enseigne est particulièrement bien représentée dans le Nord de la France. Nous visons surtout les grosses agglomérations, mais nos points de vente sont répartis en trois formats selon leur implantation.
Le format « Premium » convient aux gros centres villes en région parisienne ou aux gros centres commerciaux de province : il réalise en moyenne 140 000 € de chiffre d’affaires en année 1, puis 210 à 230 000 € en année 3. Le format « City » cible les villes de moindre importance jusqu’à 50 000 habitants : son CA moyen va de 120 000 € en année 1 à 170-175 000 € en année 3. Enfin, le format « Cottage » s’adaptes aux villes de moins de 30 000 habitants, avec un CA moyen de 80 000 € en année 1, et jusqu’à 125-130 000 € en année 3.
Nous encourageons nos partenaires franchisés à travailler leur business plan de façon à approcher la réalité du marché local : ainsi, le nombre de salariés dépend de l’implantation, de la zone de chalandise et de l’activité. Sur certains sites, on peut démarrer avec le chef d’entreprise et un salarié à mi-temps, puis adapter l’effectif en fonction de l’évolution de l’activité. D’autres points de vente emploient 3 à 4 personnes.
Quels sont vos objectifs de développement en franchise pour 2015 et à terme ? Quelles sont les régions où vous souhaitez renforcer votre implantation ?
Nous prévoyons d’ouvrir 10 à 12 points de vente cette année, dont certains sont déjà signés et d’autres en cours de signature. A terme, notre objectif est de regrouper aux alentours de 60 à 80 pressings sur le territoire. Nous visons les villes de plus de 35 000 habitants, en privilégiant plutôt les implantations en centre commercial : c’est là où l’activité fonctionne le mieux, car le client y passe en caisse au moins une fois par semaine pour ses achats alimentaires.
En centre commercial, nous avons l’avantage de l’antériorité : en effet, Baleo s’est positionné sur une technologie propre et sans contrainte bien avant l’adoption, en 2012, d’une réglementation plus contraignante. Désormais, les centres commerciaux recherchent des pressings propres, qui rentrent dans le champ d’application de l’arrêté ministériel. Donc, quand une cellule est disponible pour un pressing, nous sommes sollicités par les Intermarché, Système U, Carrefour et autre Leclerc.
En région parisienne, où la clientèle n’a pas les mêmes caractéristiques, nous implanterons plutôt des boutiques de centre-ville. Baléo Pressing est déjà présent à Mairie de Montreuil, et trois projets d’ouverture sur Paris intra-muros devraient voir le jour d’ici la fin du deuxième trimestre 2015.
Quels profils de candidats souhaitez-vous recruter en priorité ? De quel montant d’apport personnel doivent-ils disposer ?
Nous recherchons des personnes ayant une réelle sensibilité pour le développement durable, qui soient prêts à jouer un vrai rôle de commerçant de proximité, en centre-ville comme en centre commercial. Le pressing est un métier artisanal, donc nos franchisés doivent manifester le souhait de valoriser leur activité.
L’apport personnel nécessaire représente en moyenne 30 000 €, pour un investissement global compris entre 120 et 150 000 € selon les sites concernés. Les principaux postes de dépenses concernent l’équipement en matériel de nettoyage et de finition (mannequins, table à repasser) et les travaux nécessaires pour l’aménagement des locaux.
Un investisseur nous a déjà rejoints en se positionnant directement sur l’exploitation de deux à trois pressings sur son secteur géographique, et un autre est en phase de signature.