La diversification de nos sources d’approvisionnement et de notre offre nous permet d’envisager encore de belles années d’activité.
Comment ont évolué le réseau et le chiffre d’affaires de Troc.Com en 2016 ?
Le réseau Troc.Com a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires global de 98,2 millions d’euros. Il fédère à ce jour 113 magasins en tout : 74 en France, majoritairement en franchise, 26 en Belgique et 7 en Espagne, sous contrat avec nos master-franchisés locaux, ainsi que 3 en Allemagne, 2 au Luxembourg et 1 en Suisse. Nous continuons d’ouvrir, comme à La Rochelle il y a quelques mois, mais veillons clairement en priorité à accompagner nos franchisés proches de la retraite dans la transmission de leurs points de vente. Et ils sont un certain nombre, noter réseau fêtant ses 35 ans. Les repreneurs sont souvent des salariés de l’enseigne, comme à Romans-sur-Isère où nous avons signé il y a deux mois un contrat de franchise avec un jeune homme entré chez nous à 17 ans, comme apprenti. Nous sommes évidemment aussi ouverts aux candidats à la franchise extérieurs.
Comment entretenez-vous l’attractivité de vos magasins, face à la concurrence d’Internet ?
Nous poursuivons la mise en place de notre nouveau concept merchandising, avec des magasins désormais organisés en circuits, emmenant le client d’un univers à l’autre, comme dans les grandes enseignes de meuble et décoration. Nous formons nos équipes à l’accueil et au conseil, pour passer d’une ambiance un peu poussiéreuse à de vraies surfaces commerciales attractives. Nous diversifions nos sources d’approvisionnement, le nerf de la guerre pour rester performant. Nous sommes par exemple partenaires de l’association de réinsertion Envie qui rénove du gros électroménager. Environ 15 % de notre offre est par ailleurs constituée de produits neufs, en particulier du côté de la literie, mais aussi du meuble. L’idée est de pouvoir aussi répondre à tous les clients, y compris ceux qui cherchent la bonne affaire avant le produit d’occasion.
Vous lancez en avril un site de petites annonces. Un virage dans votre stratégie ?
Non, ce site vient en appui à notre forte présence physique, il s’inscrit dans une véritable stratégie web to store. Lui aussi permettra d’améliorer et de valoriser l’approvisionnement de notre réseau, grâce à un certain nombre de services. L’internaute pourra y déposer son annonce, vendre son produit par lui-même, mais aussi se faire aider pour en estimer le prix. Si l’objet ne trouve pas preneur sur le site, nous lui proposerons le vendre cash ou de le mettre en dépôt, dans le magasin le plus proche de chez lui. L’idée étant pour nous de faire rentrer de la bonne marchandise, et de la marchandise plus diversifiée. Sachant de 50 % de notre offre est déjà composée de nouvelles familles de produits : téléphonie, musique, multimédia, etc. Cette stratégie devrait nous permettre d’envisager encore de belles années d’activité.
Qu’advient-il du réseau d’achat-vente cash La Trocante, repris par Troc.Com en 2010 ?
L’expérience de La Trocante nous a beaucoup apporté, notamment quant à la manière d’acheter de nouvelles familles de produits. Nous avons tâché, depuis 2010, de prendre le meilleur des deux enseignes. Notre ambition est aujourd’hui de passer les 11 magasins La Trocante restant sous la bannière Troc.Com. Les points de vente de Béziers et Saint-Nazaire seront les prochains à opérer la transformation.