Nous avons décidé d’accélérer notre développement en recrutant 15 à 18 nouveaux franchisés par an.
Quel premier bilan tirez-vous de votre changement d’enseigne et du lancement d’un site web marchand il y a 18 mois ?
Ces évolutions répondaient à un objectif : réussir à tirer le meilleur parti de chacun des deux canaux que sont notre réseau physique et l’Internet. Et les premiers résultats sont à cet égard très positifs. Un an et demi après son lancement, notre site marchand génère le même chiffre d’affaires qu’un gros magasin, soit environ 800 000 euros. Mais surtout, il nous a permis de gagner en visibilité en faisant office de vitrine pour des points de vente désormais réunis dans toute l’Europe sous la même bannière.
Des points de vente dont, parallèlement, nous avons travaillé depuis un an à normaliser les pratiques. L’enjeu est de taille puisqu’il s’agit de faire entrer notre concept dans l’ère du commerce moderne. Nous avons donc identifié au sein du réseau les meilleures pratiques, par exemple en matière d’accueil téléphonique ou de gestion des stocks. Et fait en sorte de les diffuser à l’ensemble du réseau, grâce à des outils spécifiques et au travail des animateurs de terrain.
Où en êtes-vous du développement du réseau Troc.Com et quels sont vos objectifs dans ce domaine ?
L’année dernière, une dizaine de nouveaux adhérents ont rejoints le réseau Troc.Com. Moyennant quoi, il fédère aujourd’hui 196 unités en Europe, dont 143 en France. Il y a clairement de la place pour 200 magasins dans l’Hexagone. Or, nous souhaitons atteindre cette couverture optimale d’ici à 2012. C’est pourquoi nous avons décidé d’accélérer notre développement, et de recruter désormais 15, voire 18 nouveaux franchisés chaque année. Et le moment est bien choisi, car notre concept est tout à fait dans l’air du temps. L’achat d’occasion est entré dans les mœurs ; les Français veulent consommer malin. Ajoutez à cela un début de prise de conscience écologique, qui favorise le recyclage, et vous constaterez à quel point le modèle Troc.Com s’inscrit dans une mouvance porteuse. C’est le message que nous souhaitons faire passer aux candidats.
Vous revendiquez un « accompagnement fort » de vos franchisés. N’est-il pas, parfois, un peu trop appuyé justement ?
Nous avons toujours été une tête de réseau très présente auprès de nos franchisés, parfois lourdement, il est vrai. Mais 99 % de nos adhérents sont parfaitement satisfaits de l’accompagnement que nous leur offrons ! Et puis, nous avons aussi une vraie culture du dialogue interne, avec de nombreuses réunions où les franchisés sont appelés à exprimer leur point de vue, à discuter, à débattre. Et où ils disposent d’un vrai poids dans les prises de décisions. Il y a, en somme, une vraie convivialité au sein du réseau, mais sans que nous soyons un groupe fermé sur lui-même. En témoigne d’ailleurs l’arrivée récente, au poste de directeur du développement et en remplacement de Patrick Juteau -qui va prendre sa retraite-, d’un nouveau venu : Florent Guérin, sur lequel nous comptons pour apporter du sang neuf à l’enseigne. Au même titre que les adhérents qui nous rejoindront à l’avenir.