Fin juin, nous aurons 236 magasins aux enseignes Carrefour City et Carrefour Contact. Nous serons à 400 unités à la fin de l’année.
Comment se développent vos nouveaux concepts Carrefour City et Carrefour Contact ? Au 1er octobre 2009, vous revendiquiez respectivement 29 et 36 magasins à ces enseignes. Où en êtes-vous aujourd’hui et comment se répartissent les ouvertures entre créations pures et transferts à l’intérieur de Carrefour Proximité ?
Fin mars, nous comptions 62 Carrefour City et 79 Carrefour Contact, mais le rythme s’accélère maintenant. Nous en serons, fin juin, respectivement à 111 et 125, soit 236 au total. Nous sommes donc bien dans la ligne de notre objectif de 400 à fin 2010.
L’essentiel de ces ouvertures résulte de transferts : en général, des Shopi transformés en « Contact » et des Marché Plus en « City ». Mais fin avril, nous avions également 13 créations, dont 10 « City » et 3 « Contact ». Nous avons ainsi ouvert à Saint-Etienne, Valence, Bordeaux, Levallois, Strasbourg, Mulhouse, des magasins franchisés de 300 m² en centre-ville à l’enseigne Carrefour City.
Début 2010, vous annonciez pour vos magasins transformés en City et Contact des progressions spectaculaires de chiffre d’affaires. Ces performances se confirment-elles, y compris sur des magasins ayant déjà un an d’ancienneté sous ces enseignes ?
Lorsque nous ouvrons ces nouveaux concepts, nous créons toujours l’événement. Dernier exemple en date : un Shopi rue de Vaugirard à Paris transformé en Carrefour City. Le chiffre d’affaires réalisé sur le même jour de l’année a plus que doublé entre 2009 et 2010. D’une manière générale, nous sommes toujours sur des progressions de l’ordre de + 20 et même plutôt + 30 %. En avril, les magasins City ont fait + 35 %. Ce qui veut dire que nous continuons à prendre des parts de marché en ville. Et pour les premiers magasins qui commencent à atteindre un an d’ancienneté, nous avons enregistré par exemple + 20 % à Paris avenue de Malakoff, + 8 à Nîmes et – 3 à Avignon. En solde, des avancées de l’ordre de + 25 à + 35 %.
Ces tendances sont très encourageantes. Et s’expliquent simplement. Le succès a pour origine un ensemble de facteurs : l’effet de surprise, la marque Carrefour, le renouvellement de la façade, la largeur de l’assortiment, les services comme la petite restauration sur place, la livraison, etc. C’est une addition. C’est un concept !
Alors bien sûr, le CA des magasins Carrefour City varie (de 2 à 10 M€, soit 6 à 18 000 € par m²). Ces écarts dépendent de l’implantation : selon les quartiers, à Toulouse ou près de l’Ecole Militaire à Paris, ce ne sont pas les mêmes flux. Certains magasins vont côtoyer 800 clients par jour et d’autres peuvent monter jusqu’à 3 500.
Pour vos créations de magasins, trouvez-vous des candidats disposant de suffisamment d’apport personnel et quelles parts respectives accordez-vous dans votre développement à la location-gérance et à la franchise ?
La force de notre franchise, c’est l’adaptabilité. Nous pouvons tout à fait accueillir des candidats disposant de seulement 40 000 euros quand il en faudrait 120 000. Nous leur proposons alors la location-gérance, qui leur permettra de grandir et de compléter pour devenir franchisés dans un deuxième temps (souvent 3 ans plus tard). Si un candidat a le profil et la volonté de faire, nous ne le refuserons pas. Il y aura toujours une alternative. Je rappelle que fin avril, 60 % des Carrefour City et Contact (transferts et créations confondus) sont exploités en location-gérance. Sur l’ensemble de nos 1 700 magasins de proximité (hors Proxi), 450 sont exploités par des locataires-gérants. (Et sur les 1250 exploités par des franchisés, 250 le sont par d’ex-locataires gérants).
Au Salon de la franchise, nous avons enregistré pour l’ensemble de nos enseignes de proximité quelque 200 contacts, dont 109 font actuellement l’objet d’entretiens. C’est plus que d’habitude. Et c’est du à la présence de nos marques City et Contact. De même, nous avons rencontré plus d’investisseurs directs. Et cela, c’est la force de la marque Carrefour.