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      Gérard Mikaëlian, directeur général - Interview du 27 septembre 2011

      Interview
      27 septembre 2011

      Nous disposons d’un bon concept, bien adapté au marché. Nous voulons accélérer son développement et atteindre à terme un parc de 120 superstores dans l’Hexagone

      Comment se comporte le marché de la papeterie et des fournitures de bureau dans le contexte actuel de crise ? Quelle place occupent les réseaux de surperstores sur ce marché ?
      Il s’agit d’un marché important, de l’ordre global de 19 milliards d’euros. C’est à peu près équivalent au marché du bricolage et cela permet à plusieurs canaux de distribution de cohabiter. Ceci dit les superstores, c’est-à-dire les magasins implantés en périphérie ou près des centres-villes sur des surfaces de 150 à 750 m², sont, sur la dernière période, les seuls à progresser. Dans le contexte de crise économique les réseaux qui interviennent sur ce segment prennent des parts de marché au détriment des petits acteurs indépendants, mais aussi des spécialistes de la vente à distance. Parce que les clients qui se déplacent dans nos magasins organisés en libre-service font l’économie des coûts de livraison. On observe donc un déplacement vers ceux qui pratiquent les meilleurs prix.

      Depuis début 2011, Hyperburo a renforcé ses moyens humains et matériels, afin d’accélérer son développement. Pourquoi maintenant ? Et quels sont ces moyens ?
      Depuis la reprise d’Hyperburo par le groupe Buro + en 2005, l’enseigne bénéficie de l’appui financier et logistique d’un groupe qui réalise 450 M€ sur 220 points de vente. C’est déjà un atout important. Début 2011, l’actionnaire a décidé d’aller plus loin dans sa volonté d’asseoir l’enseigne. Cela s’est traduit en moyens humains et financiers, avec en particulier le recrutement d’une équipe d’experts de la franchise, dont moi-même, qui vient de Bureau Vallée. Par ailleurs, le concept a été revu avec l’idée d’une ouverture plus importante vers le grand public. Dans ce sens, nous avons modernisé notre identité visuelle et réorganisé l’implantation des consommables, qui est un des fers de lance de notre activité. Et chaque magasin communique désormais au moins huit fois par an sur sa zone de chalandise.

      Quels objectifs vous fixez-vous, à moyen et à long terme, en matière d’expansion du réseau ?
      Cela fait désormais huit mois que je suis arrivé à la direction générale d’Hyperburo. J’ai eu le temps de prendre la mesure des atouts de l’enseigne. Je peux aujourd’hui confirmer les objectifs que nous avions annoncés au départ. Nous voulons clairement être le challenger du marché, derrière Bureau Vallée. Nous ouvrirons, mi-octobre, notre 39ème unité à Montaigu, en Vendée, et nous atteindrons certainement la cinquantaine d’implantations fin 2012. C’est un objectif raisonnable dans la mesure où, étant donnée la taille de nos implantations, il faut compter environ six mois entre la signature du contrat et l’ouverture d’un point de vente. Au-delà, nous nous sommes donné comme perspective un parc de 110 à 120 magasins, essentiellement en franchise, à l’horizon 2017. Il n’y a pas de raison de ne pas y parvenir : le concept a été amélioré et l’évolution du marché nous est favorable.