Body Minute poursuit son expansion en travaillant tous les pôles féminins de consommation et lance Nail’ Minute, un nouveau concept dédié à la beauté des mains.
De retour sur Franchise Expo Paris le mois dernier après trois ans d’absence, Body Minute est notamment venu présenter son nouveau concept Nail’ Minute, dédié à la beauté des mains. Pourquoi se lancer sur ce créneau ?
Après avoir démocratisé l’épilation et les soins beauté avec Body Minute, nous avons décidé d’innover avec Nail’ Minute, le premier concept dédié au soin des ongles (manucure, beauté des pieds, vernis semi-permanent, faux ongles…) sans rendez-vous, avec abonnement.
Le métier étant très minutieux et spécifique, nous ne pouvions pas l’intégrer directement dans nos instituts. Nous avons donc mis au point un concept sous forme de petites cellules de 20 à 25m² moyennant 15 000 € d’apport personnel pour un investissement de 40 à 45 000 € clé en main.
Le concept est rodé depuis un an dans 2 succursales à Neuilly-sur-Seine et à Paris, rue des Belles Feuilles (16e). Les premières franchises doivent prochainement ouvrir à Juvisy-sur-Orge, Paris (rue Joubert, au dos des Galeries Lafayette), Mantes-la-Jolie, Poitiers, Strasbourg et à Marseille dans le centre commercial Grand Littoral. L’objectif est de compter, assez rapidement, 20 points de vente.
Nail’ Minute peut séduire de nombreuses femmes désirant créer leur emploi. Le contexte de crise a tendance, à mon sens, à favoriser le retour des « petits » métiers. Nous dispensons, dans notre propre école, une formation de 5 semaines comme prothésiste ongulaire. Au quotidien, la future franchisée doit pouvoir s’appuyer sur deux salariées.
Où en est l’enseigne Body Minute dans son plan de développement ? Quels sont désormais vos objectifs en la matière ?
Body Minute a doublé son parc en quatre ans et fédère aujourd’hui 350 instituts en France (dont 100 implantés en centre commercial) : 25 succursales et 325 franchises. Près de 30 projets sont en voie de concrétisation pour les mois à venir.
Nous sommes toujours dans une logique de maillage intelligent du territoire, sans cannibalisation des points de vente. Il reste encore de belles opportunités d’implantation dans des villes comme Nantes, Rennes, Rouen, Le Havre, Le Mans, Angers, Nice, Toulouse, Biarritz ou Bayonne. Idem à Paris et Ile-de-France, où une cinquantaine de sites restent à pourvoir.
L’objectif, à terme, est d’atteindre les 600 adresses, en travaillant tous les pôles féminins de consommation en hyper-centre, en 1 bis ou en centre commercial.
La franchise reste le moteur de notre développement : nous ciblons des femmes en reconversion, en aucun cas des investisseurs.
Dans quelle mesure ressentez-vous un effet de crise ? Comment évolue l’offre Body Minute et songez-vous à l’étoffer avec une activité telle que l’aquabike, en vogue actuellement ?
Le réseau enregistre bon an mal une croissance d’activité de l’ordre de 3 à 4 % à périmètre constant. Nous ne souffrons pas de la conjoncture car le concept est intrinsèquement bâti pour s’adapter au marché. Body Minute offre aux femmes la possibilité de s’occuper d’elles à moindre coût tout en leur délivrant un service et des prestations de qualité.
C’est dans cette logique que nous avons lancé depuis deux ans nos marques propres, sans paraben. Le premier bilan est très satisfaisant : la vente de produits pèse aujourd’hui 8 % du chiffre d’affaires en institut, derrière l’épilation (55 %) et les soins beauté.
L’aquabike n’est pas susceptible de nous intéresser car notre modèle n’est pas de faire acheter du gros matériel à nos franchisées. Notre savoir-faire, ce sont les mains de nos esthéticiennes !