En tant que franchiseur, nous sommes actuellement plus vigilants sur le recrutement de nos partenaires.
Comment se comporte le réseau Chattawak sur un marché du prêt-à-porter chahuté par la conjoncture ? Quels sont vos objectifs de développement pour l’année en cours ?
Notre parc a doublé depuis 2004 et comprend aujourd’hui 125 points de vente, dont 21 en commission-affiliation, soit 20% du réseau. En 2008, nous avons procédé à 10 ouvertures de magasins. Cette année, nous maintenons notre plan de développement en succursale dans les grandes villes et surtout dans les centres commerciaux régionaux, à l’image de l’inauguration fin 2008 de notre boutique dans le centre commercial Vélizy 2 en région parisienne, une zone stratégique majeure pour Chattawak. Ces centres commerciaux représentent un potentiel de 10 à 15 ouvertures à terme.
Concernant l’affiliation, nous visons 6 à 8 ouvertures dans des villes de plus de 30 000 habitants en insistant sur des emplacements qualitatifs en rue n°1 et des surfaces de vente comprises entre 60 et 80 m². Nous avons récemment ouvert à Lyon avec un partenaire qui a très bien démarré. Nous ouvrirons au centre commercial Mérignac-Soleil à Bordeaux dans le courant du deuxième semestre. Nous avons des contacts bien avancés pour des villes comme Evreux, Dreux et Valenciennes.
Etes-vous actuellement plus exigeants dans le recrutement de vos partenaires affiliés et comment ces derniers ont-ils accueilli le nouveau concept lancé fin 2008 ?
En tant que franchiseur, nous avons actuellement une vigilance et une exigence accrues concernant le recrutement et l’étude des dossiers. Notre rôle d’accompagnateur est également renforcé. Nos partenaires bénéficient du même niveau de formation et des mêmes outils merchandising que nos propres équipes, notamment le réassort automatique du point de vente.
Le nouveau concept a reçu un écho favorable au sein du réseau. Il permet de mieux valoriser nos produits et renforce l’image créative de Chattawak, une marque au positionnement bien ancré qui privilégie le naturel et le bien-être dans un contexte mode et urbain. Aujourd’hui, nous avons 4 boutiques au nouveau concept, dont les unités parisiennes rue des Francs-Bourgeois et rue du Commerce. Le déploiement est amorcé mais le plan n’est pas encore complètement finalisé car il nécessite une analyse au cas par cas.
Chattawak a inauguré son développement international l’année dernière. Quels sont vos objectifs en la matière à plus long terme ?
Jusqu’à présent, nous avions adopté une politique plutôt opportuniste. C’est ainsi que nous pu démarrer l’an passé en Belgique avec une première ouverture en propre à Waterloo. Il y a là-bas un potentiel d’une vingtaine de magasins. Nous étudions actuellement la possibilité d’ouvrir des succursales dans les capitales européennes, avec en parallèle des corners en grands magasins. Nous avons également des opportunités qui se présentent au Moyen-Orient. L’international est un axe de développement important pour nous. A plus long terme, il est également envisageable de recourir à la master franchise.