Des métiers encore trop genrés
“Vous êtes la commerciale O2 Jardinage ? “, telle est la réflexion déjà entendue par Stéphanie Reffe, jardinière-paysagiste O2 en arrivant chez un client. Les femmes dans ce secteur sont encore très peu représentées. En effet, selon une étude menée par L’Union Nationale des Entreprises du Paysage en collaboration avec Val’hor en 20191, 89% des salariés et 94% des chefs d’entreprises dans ce domaine sont des hommes. Certains métiers persistent à être uniquement ou masculins ou féminins. La preuve en est, le nom du métier ne se décline pas au féminin. Ne vous en déplaise, chez O2. Les femmes-jardinier seront jardinières !
Une étude du Centre d’Information et Documentation Jeunesse (CIDJ)2 montre que seuls 17% des métiers sont mixtes. Des clichés relatifs à certaines professions subsistent dans les mentalités. Et ces clichés ont la dent dure puisqu’une enquête “Les métiers ont-ils un sexe”3 menée par le groupe OUI CARE révèle qu’en 2020 que 40% des hommes de 18-29 ans estiment que le métier de chef d’entreprise est masculin.
Jardinière et cheffe d’entreprise
Stéphanie Refe, 49 ans, est jardinière-paysagiste O2 depuis 2018. “J’ai commencé ma carrière professionnelle après avoir obtenu un bac en comptabilité et une licence en psychologie, j’ai travaillé en tant qu’éducatrice dans les quartiers. Après la naissance de mon premier enfant, j’ai travaillé dans l’entreprise de mon mari pendant 8 ans. J’ai ensuite voulu changer de voie, un bilan de compétences m’a permis de comprendre que je voulais évoluer en extérieur et au contact des autres. J’ai suivi un bac pro pour adulte en aménagement paysager où je finis major de ma promotion. J’ai créé mon entreprise avec O2 en 2018. Aujourd’hui, je suis épanouie dans mon travail et je ne souffre pas vraiment d’être une femme dans mon secteur. Certes les clients sont un peu surpris en me voyant arriver mais après ils sont très contents du résultat. En tant que femme, j’ai toujours eu l’impression qu’il fallait en faire plus qu’un homme pour prouver mes compétences. J’ai noué des liens forts avec mes clients, j’aime passer du temps avec eux pendant que je travaille. Pour les missions, je suis capable de tout faire et j’apporte certainement une sensibilité féminine dans mes créations. Je conseille vivement à toutes les femmes passionnées de jardinage d’oser se lancer et de se faire confiance.”
Audrey Veaute, salariée chez O2 Jardinage à Toulouse : “J’ai intégré l’entreprise cette année après différentes expériences professionnelles. Diplômée d’un bac +5 en métiers de la culture et du patrimoine en Pays d’Oc, j’ai travaillé dans une association pendant quelques années. J’ai ensuite été commerçante dans un magasin de tricot et puis avec la crise sanitaire, j’ai dû fermer le commerce. Un ami, jardinière O2, m’a parlé de l’entreprise et m’a convaincue de faire un essai. Mon arrivée a quelque peu surpris mes collègues mais ils m’ont tout de suite aidée et formée. Petite fille de maraîcher, être au contact de la nature est une nécessité. Evoluer dans ce secteur en tant que femme ne m’a jamais posé de problèmes, quelques regards inquisiteurs à la déchèterie de la part de certains confrères mais rien de plus. Etre une femme dans ce secteur n’est pas un frein, il faut avoir confiance en soi. Nous avons autant de compétences que les hommes. ”
Les femmes chez O2 Jardinage :
– 4 gérantes de franchise en jardinage
– 3 femmes jardinières paysagistes
– 1 responsable agence
– 1 indépendante micro franchisée
“Nous avons un objectif clair de casser les stéréotypes sur ce métier et de recruter de plus en plus de femmes. Ces chiffres sont le signe d’un frémissement, nous voulons, dans les années à venir, un vrai changement !” précise Pierre-Charles Garrigues-Louche, directeur délégué d’O2 jardinage.
O2 Jardinage recrute et forme 100 jardinières, hommes ou femmes, salariés ou jardinières indépendants, en 2022 !
O2 s’engage pour l’égalité femmes – hommes
En consacrant, depuis 2019, plus de 5% de ses bénéfices à la lutte en faveur de l’égalité femmes-hommes, O2 a placé cette cause au cœur de ses préoccupations. Pédagogie, sensibilisation, événements et actions concrètes,