Forte de sa notoriété et d’une offre qui a su évoluer avec la demande, la marque-enseigne Brisach vise 200 concessions en France en 2015.
Brisach affiche aujourd’hui plus de 50 ans d’existence. Où en est l’entreprise, en termes de taille, de chiffre d’affaires, de parts de marché ?
Brisach, c’est aujourd’hui 145 magasins sur tout le territoire, tous en concession, tenus par quelque 95 indépendants et employant en tout près de 800 personnes. C’est aussi, à Sainte-Maxime, dans le Var, un siège et des ateliers dans lesquels nous assemblons l’ensemble de nos produits, animés par 115 collaborateurs. C’est, enfin, un chiffre d’affaires déployé qui devrait ressortir, pour 2013, à environ 120 millions d’euros, soit en légère croissance par rapport à 2012.
Nommé directeur général de Brisach il y a un an, j’ai découvert depuis une entreprise jouissant d’une très forte notoriété, dotée d’un superbe outil de production et d’un solide savoir-faire. Bien décidée à faire évoluer son offre, pour répondre aux nouvelles attentes des consommateurs, notamment en matière de poêles à bois et à granulés, tout en restant spécialiste de la cheminée. Et en confortant ses 10 % de parts de marché (cheminées, foyers, inserts et poêles confondus).
Comment la marque-enseigne Brisach a-t-elle précisément fait évoluer son offre pour rester en phase avec les attentes des consommateurs ?
C’est justement parce que nous sommes une marque-enseigne que nous nous devons de répondre à l’ensemble du marché, et ce dans les quatre dimensions de la flamme : le bois, le granulé, l’éthanol et le gaz. Dans la cheminée, l’enjeu a été de renouveler notre offre avec des matériaux plus contemporains, notamment le marbre ou le métal, des finitions plus design, des concepts modulaires. Et parce que nos clients ne sont pas tous des ménages de plus de 50 ans issus de CSP +, parce que nous cherchons aussi aujourd’hui à toucher une clientèle plus jeune, nous avons développé notre offre en entrée de gamme, et poursuivons parallèlement le développement de nos gammes de poêles à bois et à granulés, qui correspondent mieux aux attentes d’une cible plus jeune, plus mobile. Les poêles et inserts représentent ainsi aujourd’hui 50 % du chiffre d’affaires de Brisach.
Vous visez 200 points de vente sous concession à fin 2015, contre 145 aujourd’hui. N’est-ce pas un objectif ambitieux ?
Nous avons ouvert 13 points de vente en 2013, nous espérons que cela nous portera bonheur ! Plus sérieusement, nous pensons que 200 est un objectif réaliste, dans la mesure où nous avons engagé récemment un développeur de réseau, mis l’accent sur la recherche de partenaires sur Internet, mais aussi prévu de participer au salon Franchise Expo en 2014. Nous enregistrons parallèlement une forte recrudescence des candidatures, notamment de cadres à la recherche d’un projet de reconversion, à la fois parce que nous sommes plus visibles, mais aussi parce que le contexte s’y prête, avec d’un côté le prix des énergies fossiles qui augmente et de l’autre le crédit d’impôt et la TVA réduite qui boostent notre activité. Atteindre 200 concessions Brisach fin 2015, implantées en zones commerciales de périphérie, sous la houlette de patrons fins gestionnaires et managers, me paraît donc tout à fait envisageable.