Soutenir nos franchisés avec un investissement optimal des équipes
Les résultats d’Orchestra pour le premier semestre de l’année 2008 font état d’une hausse de l’activité, mais d’une baisse des ratios de rentabilité. Comment l’expliquez-vous ?
Le chiffre d’affaires consolidé du groupe s’établit à 63,7 millions d’euros pour le premier semestre clos le 31 août 2008, soit une progression de 6,1 % par rapport au premier semestre en 2007. Le résultat net du groupe est à l’équilibre (- 8 000 euros), contre un profit de 2 millions d’euros au 31 août 2007. Cette dégradation du résultat est due, pour l’essentiel, à la forte baisse du taux de marge brute. Cette baisse est la conséquence, d’une part, du contexte difficile dans lequel le secteur de l’habillement et du textile évolue depuis le début de l’année et, d’autre part, des livraisons anticipées sur l’exercice 2007-2008 de la collection Eté 2008 pour 2,8 millions d’euros.
Il va falloir faire face à une activité compliquée, avec une fréquentation qui est donc un peu plus fluctuante. Mais nous pensons que dans ces périodes de prudence, nous ne serons affectés que dans une moindre mesure par rapport à d’autres activités. Notre offre est orientée pour une grosse partie de notre chiffre d’affaires vers des enfants qui grandissent et qui s’habillent non par envie mais par besoin.
Dans quelle mesure les résultats impactent vos partenaires, notamment les franchisés, majoritaires au sein du réseau (106 sur 175 en France) ?
Dans cette période de crainte, les franchisés sont encore plus regardants sur le niveau de leur masse salariale. Ils s’investissent davantage dans leur centre de profit, « challengent » et managent leur staff de façon plus incisive. Dans un marché plus compliqué, la commission-affiliation reste, sans conteste, la formule par excellence. Les partenaires s’investissent davantage dans leur exploitation et sont très attentifs à la gestion accrue des frais, à l’optimisation des ratios.
Concernant la tête de réseau, notre objectif est de toujours mieux cibler nos candidats. Nous avons de plus en plus de bons profils – dans la distribution en particulier – et nous avons beaucoup de franchisés actuels qui vont ouvrir leur deuxième magasin l’an prochain.
Dans ce contexte, quelles sont les grandes orientations stratégiques que compte prendre Orchestra en 2009 ? Nous allons maintenir nos objectifs de développement, à savoir entre 40 et 45 ouvertures en 2009. Cela s’accompagnera d’un soutient plus accru de nos partenaires franchisés, avec un investissement optimal des équipes, tout en gardant notre cap et notre foi. Nous chercherons, également, à profiter de cette période pour poursuivre notre stratégie avec le concept de Grand Orchestra [Ndlr : des magasins situés en périphérie dont la surface est comprise entre 300 et 800 m²], qui nous permet de jouer sur la force de nos produits. Et de prendre des parts de marché. C’est un modèle qui fonctionne et qui a déjà fait ses preuves de rentabilité.