Cette année sera celle de la relance du développement en franchise de Cuisine Plus.
Pouvez-vous nous décrire les concepts Cuisine Plus et Ixina que vous développez parallèlement en franchise en France ? Quelles sont les grandes différences entre ces deux enseignes ?
Cuisine Plus est notre enseigne jeune et fun. Un concept chatoyant, coloré, glamour, grâce auquel le client peut se faire plaisir. Ces notions se retrouvent dans les produits de la gamme, leur présentation en magasin, mais aussi la communication du réseau, avec un discours à destination des consommateurs qui se veut avant tout simple et direct.
Ixina a un code génétique plus classique, plus sobre. Un code qui s’applique aux modèles, à leurs coloris, au concept magasin lui-même, mais aussi encore une fois à la communication de la chaîne, plus édulcorée.
Pour résumé, Ixina serait notre enseigne d’inspiration nordique et Cuisine Plus un concept davantage sudiste. Ces différences nous sont précieuses pour toucher un maximum de clients potentiels, qui peuvent ainsi se reconnaître dans l’une ou l’autre de nos marques. Et y trouver le savoir-faire, le conseil et le professionnalisme qu’ils ne trouveraient pas forcément dans la grande distribution.
Cuisine Plus comptait 62 franchises à fin 2012, un nombre en légère baisse ces dernières années. Le parc Ixina, lui en croissance régulière, atteignait à la même époque 87 points de vente en France. Quels sont vos objectifs de développement pour les deux enseignes ?
Cuisine Plus a eu à gérer un problème de générations ces dernières années, avec des adhérents historiques qui avaient du mal à se faire au commerce moderne. Aujourd’hui, 30 % du réseau a été renouvelé, l’enseigne a rajeuni son nom et son logo, revu son concept intérieur et adopté les nouvelles technologies : gestion informatique, Internet, 3D. Moyennant quoi elle est désormais taillée pour reprendre son essor. Cette année sera celle de la relance de son développement. Nous pensons ouvrir 10 franchises en 2013 et estimons qu’il y a de la place pour de nombreux nouveaux Cuisine Plus à long terme.
Ixina, enseigne plus jeune, est évidemment dans une phase de croissance plus marquée. Nous sommes avec elle davantage sur une tendance d’une quinzaine d’ouvertures annuelles. Pour un potentiel à terme qui lui aussi est très important.
Le développement des deux réseaux se fera pour moitié avec des franchisés existants, désirant organiser leur propre concurrence localement, et pour l’autre avec de nouveaux venus. La crise accélère le réflexe des cuisinistes indépendants à chercher une ombrelle : ils représentent environ 30 % de nos recrues. Toutefois, nous continuons de privilégier les profils extérieurs, plus adaptables.
La stratégie d’implantation et l’investissement initial à prévoir sont sensiblement les mêmes chez Cuisine Plus et Ixina. Le choix des candidats doit surtout se faire sur leur attrait pour l’un ou l’autre des concepts et leur adhésion à sa philosophie.
Votre groupe FDB déploie aussi en concession le concept Cuisines Références. Quels sont ses spécificités et son potentiel sur le territoire ?
Cuisines Références est une enseigne de proximité, plutôt rurbaine, avec un panier moyen supérieur aux deux autres puisque pouvant aller jusqu’à 15 000 euros (contre 8 000 euros pour le haut de la fourchette chez Cuisine Plus et Ixina). C’est un concept qui mise beaucoup sur la personnalisation, l’amour du produit, la confiance. Bref un modèle de cuisiniste de tradition.
Le coût d’accès au réseau est un peu moindre car les magasins sont plus petits, moins marketés et la stratégie d’implantation moins exigeante. Cuisines Références est donc une bonne porte d’entrée chez nous pour de jeunes entrepreneurs, une pépinière pour de futurs franchisés Cuisine Plus ou Ixina. L’enseigne fédère à ce jour quelque 90 boutiques et nous sommes sur un objectif de 15 à 20 créations supplémentaires chaque année.
