Pour résister à la concurrence et à la conjoncture, le Groupe Beaumanoir vise à terme 150 multistores en France, des grands formats de 1 000 m² rassemblant nos marques Cache Cache, Bonobo et Bréal.
Le Groupe Beaumanoir (enseignes de prêt-à-porter Cache Cache, Bonobo, Bréal, Scottage, Morgan…) développe désormais un concept de multistores, de grands magasins rassemblant plusieurs de ses marques. Pour quelle raison et avec quel objectif ?
Pour résister à la concurrence – les grands magasins Zara, H&M, Primark, Forever, Uniqlo, Promod ou Camaieu – et s’adapter à une conjoncture difficile pour le marché, notamment une baisse de trafic en magasin, il nous faut de plus grandes surfaces commerciales pour amener des offres complémentaires et proposer une meilleure théâtralisation de nos collections.
Aucune des marques du Groupe n’opère seule sur ce modèle de grand magasin. Or, l’association de nos griffes sur un même point de vente, au travers des tests menés ces dernières années, a démontré que l’on pouvait très bien résister voire surperformer face à la concurrence.
L’objectif est d’atteindre à terme 150 multistores en France – des formats types de 1 000 m² – en ciblant des zones à fort trafic, les centres commerciaux porteurs et les zones d’activité commerciales déjà bien consolidées. Cache Cache, la marque historique du Groupe, est le pilier de cette stratégie. En multistore, Bonobo en est le complément idéal, tout comme Bréal selon les spécificités et la taille du marché local.
Où en est Cache Cache de son développement, en succursale et en commission-affiliation ? Quelles sont vos priorités sur le marché français ?
Cache Cache compte 1 550 magasins sous enseigne dans le monde dont 870 en Chine. En France, la chaîne totalise 550 boutiques : un tiers de succursales, le reste avec des partenaires en commission-affiliation.
Nous menons un travail d’optimisation du réseau dans une logique d’agrandissements et/ou de relocalisations des points de vente. Chaque bail qui arrive à expiration est sujet à analyse, tant en succursale qu’avec nos affiliés, des commerçants entrepreneurs en capacité, le cas échéant, de développer des projets plus importants et de regrouper plusieurs marques.
En parallèle, Cache Cache poursuit sa conquête des grandes villes avec son format traditionnel de 150 à 250 m², à l’image du magasin de Lyon La Part-Dieu l’an passé. Nous restons à l’affût des opportunités, notamment à Paris, Toulouse et Nantes.
Cache Cache s’inscrit dans une dynamique positive puisque le réseau France a conclu l’exercice 2013 sur une progression d’activité à périmètre constant. C’est mieux que le marché (ndlr : -0,2 % pour le prêt-à-porter féminin selon l’Institut Français de la Mode), même si nos résultats sont assez hétérogènes selon les implantations.
Après les collections Oôra by M. Pokora et le partenariat avec les cosmétiques Flormar pour implanter des corners beauté en magasin, Cache Cache va collaborer avec la marque de prêt-à-porter LuluCastagnette. Quelles en sont les modalités ?
L’ambition de Cache Cache est de proposer à ses clientes des expériences inédites, comme avec Oôra by M. Pokora ou Flormar. Nous poursuivons donc notre démarche de partenariats exclusifs avec aujourd’hui LuluCastagnette, une marque parisienne historique multigénérationnelle qui parle à toutes nos clientes et propose des collections mode complémentaires des nôtres.
A partir du 9 mai, ce sont une trentaine de modèles LuluCastagnette (tee-shirts, pulls, pantalons, robes, jupes et shorts) qui seront proposés dans les 1 550 boutiques Cache Cache et sur le site marchand de la chaîne.