Anacours prévoit de mener un développement en franchise plus soutenu, à raison d’une à deux ouvertures par mois.
Où en est le développement en franchise de votre réseau soutien scolaire à domicile en cette rentrée 2011 ? Quels sont vos objectifs d’ici à la fin de l’année, et à plus long terme ?
Au 1er septembre, Anacours regroupera 20 agences en franchise et 5 en propre (2 en région parisienne et 3 en province). Trois ouvertures sont prévues au mois de septembre à Strasbourg, Nancy et Issy-les-Moulineaux. Nous avons démarré la franchise en mars 2009. A partir de cette rentrée 2011, nous prévoyons de mener un développement plus soutenu, à raison d’une ouverture à une ouverture et demie par mois. Trois à quatre nouvelle implantations devraient se concrétiser d’ici la fin de l’année, ce qui devrait porter notre parc à une trentaine d’agences environ.
Entre 2009 et 2010, nous avons notamment ouvert des agences dans le Sud-est, à Fréjus, Saint-Raphaël, Marseille et Nice. Il nous reste encore à développer davantage la partie Ouest. Notre souhait est de regrouper une soixantaine d’agences d’ici 2013, mais nous voulons prendre le temps de bien accompagner nos franchisés.
Quels sont les profils requis et les moyens financiers nécessaires pour ouvrir une ou plusieurs agences à votre enseigne ?
Pour devenir franchisé Anacours, avoir une sensibilité pour le secteur d’activité est bien sûr très important. Il faut aussi être capable de recruter des enseignants, et aimer être en contact avec des profs. Mais il ne faut pas forcément avoir de prédispositions pour les matières enseignées, car nous formons le futur franchisé pendant 4 semaines.
Notre souhait est de recruter des franchisés chefs d’entreprises, managers et gestionnaires d’un centre de profit. Il existe deux profils possibles : certains candidats plus orientés vers la gestion de clientèle et disposant d’un apport financier moindre exploiteront un seul centre.
D’autres, ayant la volonté de devenir multi-franchisé, avec un apport personnel plus important, pourront à terme exploiter plusieurs agences. C’est déjà le cas, par exemple, de notre franchisée de Fréjus, qui a aussi ouvert à Nice. Ou encore de notre partenaire de Metz, qui a implanté une deuxième unité à Thionville et en inaugure une troisième à Nancy en cette rentrée.
Nous concédons à nos franchisés des secteurs très larges, qui peuvent courir jusqu’à un département. Nous raisonnons par communauté d’agglomérations, d’au moins 80 000 habitants. Il est possible d’y ouvrir plusieurs agences sans avoir à repayer un droit d’entrée.
L’investissement initial à prévoir représente à peu près 75 000 € et l’apport personnel tourne autour de 25 à 30 000 €. Un franchisé réalise 250 à 300 000 € de volume d’affaires en année 3, avec des variations entre l’Ile-de-France et la province.
Comment se positionne Anacours sur le marché du soutien scolaire ? Quelles sont selon-vous les perspectives d’activité dans les années qui viennent ?
Anacours existe depuis 11 ans, regroupe 25 agences et réalise 6 M€ de chiffre d’affaires. Nous sommes numéro 3 du soutien scolaire en France derrière Acadomia, qui existe depuis 30 ans, avec une centaine d’agences pour 100 M€ de CA, et Complétude (une vingtaine d’agences, 18 M€ de CA). Parmi les acteurs développés en franchise, notre réseau, né en Ile-de-France, a déjà émergé au niveau national et communique dans ce sens.
Le marché du soutien scolaire à domicile se renouvelle chaque année. On constate même une croissance de la demande : de plus en plus de parents ont recours à nos services. La crise a d’ailleurs été un facteur de développement pour notre activité car, en période d’incertitude économique, les parents veulent assurer la réussite scolaire de leurs enfants.