Le réseau Jouets Sajou continue à exporter son concept de « magasins de jouets de proximité », en s’implantant sur le continent africain, au Gabon.
Après s’être implanté dans les DOM-TOM, avec des points de vente à la Réunion et en Nouvelle Calédonie, et à Madagascar avec les ouvertures récentes de deux points de vente, Jouets Sajou met un pied en Afrique, avec un premier magasin au Gabon. Il vient en effet d’ouvrir un point de vente dans la capitale, Libreville. Développé sur 400 m², cette nouvelle unité est dédiée aux jouets et à la puériculture. Pour l’enseigne originaire de Touraine, les perspectives de développement à l’international sont prometteuses, après cette première implantation en Afrique centrale.
« À la naissance de mon fils, j’ai constaté un réel manque d’offre en puériculture ici, au Gabon, explique Ramzi Zeineddine, le nouveau partenaire de Jouets Sajou. J’ai donc ouvert en 2014 le magasin King Arthur spécialisé en petite enfance, à Port-Gentil, deuxième ville du pays. En 2017, j’ai développé l’activité en ajoutant une offre de jeux et jouets, et transféré le point de vente à Libreville, la capitale, dans un plus grand espace de 400 m² ». Aujourd’hui, le magasin dispose d’une offre répartie en 40 % de jouets et 60 % de puériculture, gérée par une équipe de cinq personnes.
Soucieux de trouver le bon partenaire pour sa partie jouets, Ramzi Zeineddine a rencontré WDK Groupe Partner (le grossiste du jouet, qui est en même temps la maison-mère du réseau Jouets Sajou, soit une trentaine d’unités partenaires) au Salon du Jouet de Nuremberg en Allemagne. L’aide que pouvait lui apporter la chaîne, comme la disponibilité de ses équipes l’ont rapidement convaincu.
Une adaptation au marché africain
« Nous avons rapidement évoqué la création d’un grand espace Jouets Sajou dans le magasin King Arthur, explique-t-il. Je me sens accompagné et épaulé par l’équipe française, malgré la distance ». Outre le gain de temps pour les commandes et les livraisons, Ramzi Zeineddine apprécie aussi les garanties offertes par le réseau (face aux problèmes de contrefaçon notamment) et les outils commerciaux et de communication mis à disposition. Bien entendu, il lui a fallu tenir compte des goûts et de la culture propres au pays et être vigilant sur les prix. « Le pouvoir d’achat n’est pas le même qu’en France » rappelle Ramzi Zeineddine. Pour l’heure, il réfléchit déjà à développer un service de vente en ligne de type « click & collect » afin que ses clients puissent choisir leurs produits et les récupérer directement en boutique.
