Cette année, notre objectif est d’ouvrir une quinzaine de nouveaux magasins franchisés en France, afin de remettre 5àsec dans une dynamique de développement en franchise.
Depuis le 1er février dernier, vous êtes le directeur de la franchise 5àsec : quels sont vos objectifs de développement sous cette forme pour 2016 ?
La franchise représente 50 % du parc de points de vente sous enseigne 5àSec, soit un peu moins de 150 magasins franchisés en France, et nous allons continuer notre développement en succursale et en franchise.
Pour 2016, notre objectif est d’ouvrir une quinzaine de nouveaux magasins en franchise, soit un peu plus que les années précédentes, car nous voulons nous remettre dans une dynamique de développement sous cette forme.
Nous avons investi dans l’innovation en magasins et hors magasins, sur des sujets digitaux comme le développement d’une application mobile.
Quel est le positionnement de 5àsec sur le marché, notamment par rapport aux autres enseignes de pressing écologique ?
Sur le marché du pressing, la majorité des acteurs n’a pas les moyens d’investir dans l’innovation, donc n’a pas réalisé les adaptations nécessaires. C’est pourquoi leur offre n’est pas adaptée et disparaît petit à petit, alors que la demande est toujours là : il y a aujourd’hui beaucoup de pressings à céder et peu de repreneurs.
Cela dit, tous les pressings seront écologiques en 2022 et déjà, 75 % du parc 5àsec est hors perchlo, de plus, pour le moment, le consommateur est bien plus sensible au prix et à la qualité de service qu’à la couleur bleue ou verte de l’enseigne. C’est pourquoi notre positionnement s’appuie sur un parcours client adapté à ses besoins, et sur le marché du B to B qui, en France, a progressé de près de 50 % pour nous sur les deux dernières années.
Quel est le profil de vos futurs franchisés ?
Le profil type du futur franchisé est celui d’un créateur qui, après 5 à 7 ans d’expérience professionnelle, a envie de se mettre à son compte, n’est pas trop éloigné des chiffres, sait gérer des personnes, et aime le contact client.
Nous souhaitons également rallier des pressings indépendants qui se sentent perdus avec les changements de réglementation, et qui veulent relancer leur chiffre d’affaires.
Quels sont les investissements à prévoir pour ouvrir un pressing 5àsec ?
Pour nous rejoindre, il faut verser un droit d’entrée de 20 000 €, qui inclut la zone d’exclusivité, le transfert de savoir-faire, l’accompagnement, la formation. Et prévoir 120 à 130 000 € d’investissement hors droit au bail et hors frais d’aménagement (électricité, plomberie…). Nous demandons à nos franchisés 70 000 € d’apport personnel.
Mon conseil aux candidats qui ne sont pas du secteur, c’est peut-être de reprendre un pressing indépendant si ils en ont l’opportunité : pour un coût équivalent à celui d’une création, il est parfois un peu moins risqué de racheter un fonds de commerce qui leur permettra ensuite de développer la clientèle existante, grâce à nos outils B to B et à nos innovations digitales.
Dans quelles régions prévoyez-vous de renforcer votre présence en franchise ?