La chaîne de restauration de viande grillée La Boucherie, 104 unités en France et 7 à l'étranger, a annoncé sa volonté de s'implanter dans 2 nouveaux pays chaque année, à compter de 2014.
Il y a quelques mois, La Boucherie franchissait un cap majeur : celui des 100 restaurants en France. Aujourd’hui, l’enseigne annonce son nouveau challenge : multiplier les points de vente à l’international.
La chaîne ne compte pour l’heure que 11 unités hors des frontières de l’Hexagone (4 dans les DOM-TOM, 1 en Arabie Saoudite, 1 au Luxembourg, 1 en Moldavie, 1 en Russie, 1 en Suisse et 2 en Thaïlande). Mais souhaite « donner une vraie accélération » à son déploiement à l’étranger, explique Christophe Mauxion, son directeur général. En s’implantant, précise-t-il, dans « deux nouveaux pays tous les ans ».
La Boucherie utilisera la franchise directe en Europe, avec en ligne de mire des métropoles comme Barcelone, Londres ou Düsseldorf. Elle signera en revanche des contrats de master franchise pour les autres pays du globe. En ciblant en priorité « des régions à pouvoir d’achat intéressant et présentant une affinité pour la restauration à la française, comme les pays de l’Est, le Maghreb, le Moyen-Orient ou l’Asie ».
Un « énorme potentiel » en Chine
« Notre concept est facile à dupliquer : le bœuf plaît à peu près partout. Quant au modèle du gril, il ne nécessite pas un savoir-faire trop pointu », estime Christophe Mauxion. La Boucherie a toutefois prévu d’adapter nettement son positionnement pour franchir nos frontières. A l’étranger, l'enseigne abandonne ainsi son costume de steak house pour devenir « un vrai bistrot à la française, avec une déco et une carte revues en conséquence », souligne le responsable.
La tête de réseau a d’ores-et-déjà mis en place une équipe dédiée. Son atelier de découpe corrézien est prêt à exporter ses produits. La Boucherie envisage même l’ouverture d’un bureau à Shangaï pour superviser son déploiement en Chine. Un pays où la consommation de bœuf a été multipliée par 5 ces dernières années et où l’enseigne entrevoit un « énorme potentiel ».