Le réseau spécialiste des jeux vidéo d’occasion Game Cash poursuit son expansion en France et à l’international.
Après trois ans d’absence, le réseau Game Cash était de retour à Franchise Expo Paris en mars dernier. Ce fut l’occasion de faire le point avec son fondateur, Philippe Cougé, sur les perspectives du réseau.
« Notre objectif immédiat, explique-t-il, est de combler les trous dans notre maillage, en particulier à Paris et région parisienne, ainsi que dans les DOM-TOM ».
Apparu à Angers en 2003, Game Cash, qui se développe en franchise depuis 2005, revendique une cinquantaine de magasins en France, dont quatre en propre. Au départ l’enseigne ciblait principalement les petites villes, où la concurrence est moins forte, mais elle est aujourd’hui capable de s’implanter dans des agglomérations plus importantes (plus de 50 000 habitants), sur des surfaces de 120 à 150 m². En revanche elle a abandonné les galeries marchandes.
Game Cash est aussi, depuis la fin 2014, présente, via un master-franchisé, en Belgique. Elle y regroupe 6 magasins, dont 5 en propre, et compte bien poursuivre son expansion, dans la partie francophone du pays (une dizaine d’unités sont espérées), mais également à terme en Flandre et au Luxembourg. Par ailleurs, des discussions sont en cours avec des partenaires, afin de prendre pied dans d’autres pays d’Europe (Espagne, Pays-Bas) ainsi qu’au Canada.
Spécialiste de l’achat-vente de jeux vidéo et multimédia d’occasion, Game Cash a développé de nouveaux outils et services : argus online, réparation de CD rayés, méthodologie de rachat cash, etc. Afin d’élargir sa clientèle, le réseau a également développé dans ses boutiques un rayon dédié au rétro-gaming, qui s’adresse aux collectionneurs, ainsi qu’un univers, sous forme de shop-in-shop, consacré à la pop culture et la culture geek, avec une offre de vêtements, posters et accessoires, et qui attire en particulier une clientèle féminine.
Un concept dédié à la réparation de produits multimédia
Philippe Cougé teste actuellement une seconde enseigne baptisée MediaClinic, qui propose la réparation de produits multimédia (smartphones, tablettes, ordinateurs portables, objets connectés). Mais le champ d’action du concept est bien plus large puisque MediaClinic rachète cash le matériel dont les particuliers veulent se séparer et revend des produits reconditionnés avec une garantie d’un an.
Sont aussi proposés des sessions de formation informatique, ainsi que bien d’autres services : mise à jour de logiciel, vente d’accessoires (coques, housses de protection…), de téléviseurs neufs et d’occasion ou encore de cartes Google et Itunes pour télécharger jeux, musique et applications. MediaClinic propose enfin de sécuriser sa maison en installant des alarmes reliées aux smartphones et tablettes.
Pour l’instant deux unités, qui ont vu le jour en 2017 à Brive et à Saint-Jean-de-Luz, permettent de tester la validité du concept. Si le test est concluant un développement en franchise devrait être lancé.
